samedi 3 août 2013
Déclaration du mouvement libertaire A’ssyan (Désobéissance)
28 juillet 2013
Le peuple tunisien et la jeunesse de la révolution vivent depuis la suspension du sit-in de la Kasbah sur le rythme de la domination d’une classe politique avide de pouvoir vivant sur le sang des pauvres et des marginalisés, qui use des richesses des régions en ignorant leurs ressortissants de sorte que le peuple a continué à souffrir de la détérioration de son niveau de vie et à sombrer dans le chômage et la pauvreté.
Cette situation coïncide avec une tendance fasciste ayant arrivé à l’assassinat des deux militants politiques Chokri Belaid et Mohamed Brahmi et la liste est plus que jamais ouverte.
Le régime capitaliste dictatorial qui a repris son souffle depuis la mise en place de la haute instance de Ben Achour en passant par les élections du 23 octobre, jusqu’à l’investiture de l’assemblée générale constituante avec sa majorité et son opposition et toutes les instances qui en sont issues, est responsable de la détérioration de la situation économique et sociale et de la dégradation de la situation sécuritaire avec la poursuite du terrorisme et des assassinats.
Si les différentes régions du pays ont vécue, les derniers jours, une mobilisation populaire de grande envergure couronnée par la prise de quelques locaux administratifs dans les régions de l’intérieur, ce pas révolutionnaire, quoique symbolique, nécessite que ces régions affirment leur droit à la gestion de leurs affaires courantes et de leurs ressources et se défendent contre toutes les tentatives de détournement et de récupération par les composantes du paysage politique et civil avides de pouvoir.
L’initiative des masses révoltées de mettre en place des conseils locaux et régionaux doit prendre effet et avoir le droit et la priorité dans la gestion des affaires publique et ce par :
Nous présentons ici des propositions aux forces militantes sur le principe de la chute du régime et ce pour assurer la souveraineté de la prise de décision, rompre avec la pauvreté, le dépouillement, l’exclusion régionale, la violence et le terrorisme avec le droit de se défendre contre toutes les tentatives de détournement qui se manigancent dans l’enceinte de l’assemblée de la bassesse, dans les quartiers généraux des partis politiques, et les ambassades des pays étrangers sous des prétextes comme le secours, l’union nationale, la transition démocratique et qui ne sont en réalité que des compromis pour la récupération de la révolution et des richesses.
Mouvement Désobéissance