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Courant Alternatif 298 mars 2020

Capitalisme et finance

vendredi 20 mars 2020, par OCL Reims


D’un autre côté, il est vrai que les marchés financiers ont pris une place centrale dans le fonctionnement actuel du capitalisme, une place qu’ils n’avaient pas autrefois, et que ça change son mode de fonctionnement. Marx était certes un visionnaire, mais pas un prophète. S’il a posé des esquisses, le rôle de la finance dans la reproduction du capital et donc ce que ça change pour nous n’a pas encore été bien analysé.

Pas de capitalisme sans crédit
Revenons aux choses simples pour nous y retrouver dans ces histoires complexes. Un capitaliste achète des moyens de production et de la force de travail pour produire et vendre sa production avec profit. Ce profit vient de l’exploitation du travail, c’est la plus-value. Rappelons que la plus-value n’est pas exactement du vol. Le capitaliste n’a pas acheté la force de travail pour la regarder béatement posée sur sa cheminée. Il l’a achetée pour que le prolétaire travaille pour son compte. Et ce que le prolétaire produit vaut plus cher que la valeur de sa force de travail. C’est cette différence que le capitaliste empoche. Le vol se situe en amont. Privé de moyens de production, le prolétaire n’a pas d’autre solution que de vendre sa force de travail pour vivre. Bien résumé dans le célèbre slogan « la propriété, c’est le vol ». L’origine du profit, c’est l’exploitation des travailleur.ses, au temps de Marx comme aujourd’hui.
Pour pouvoir faire du profit, il faut disposer d’un capital pour acheter les moyens de production et la force de travail. Le capitaliste avance pas mal d’argent avant d’en gagner nettement plus. C’est ici que se trouve le lien consubstantiel entre capitalisme et crédit. Et le capitaliste trouvera d’autant plus facilement du crédit que son collègue capitaliste banquier sait bien qu’il s’agit d’une avance de fonds qui va rapporter. C’est pourquoi l’essor du capitalisme s’est accompagné de l’essor du système bancaire. Il s’est aussi accompagné très rapidement de la création de bourses, moyen en fait pour les capitalistes de se prêter de l’argent directement entre eux sans passer par la banque, avec profit naturellement. Mais rappelons nous toujours que ce profit n’est qu’une part plus ou moins importante prélevée sur le profit originel, la plus-value, qui ne vient pas de la finance.
L’autre lien entre capitalisme et finance, c’est que le capitalisme repose sur la marchandise et la monnaie. La monnaie sert d’intermédiaire dans les échanges, c’est pourquoi les économistes libéraux expliquent que « la monnaie n’est qu’un voile ». Marx, lui, a qualifié ce phénomène de « saut périlleux de la marchandise ». On ne produit plus un bien dont on n’a pas besoin pour l’échanger contre un autre dont on a besoin. On produit pour vendre, et avec cet argent, on peut potentiellement satisfaire l’ensemble de ses besoins. C’est pourquoi l’existence de la monnaie introduit la possibilité de crise, il se peut que je ne vende pas l’ensemble de ma production, c’est ce fameux saut périlleux. Et dans une société où les échanges sont quasiment entièrement monétarisés, cette crise devient une crise générale.
C’est là qu’il faut un peu accrocher sa ceinture pour suivre. A la base, la monnaie n’existe pas. Elle ne se mange pas, elle ne chauffe pas, elle ne protège pas, elle n’est que modérément esthétique... C’est juste une convention sociale. Si on n’en a pas, on ne peut pas manger, on ne peut pas se chauffer, on ne peut pas se loger... A l’époque de Marx, cette convention sociale donnait de l’importance à l’or et à l’argent. Aujourd’hui, c’est une pure fiction. L’essentiel de nos dépenses se passent pas chèques ou cartes bleues, un truc donc qui n’existe pas matériellement, qui n’est qu’une invention des banques dans leurs livres de comptes (d’où le nom de monnaie scripturale), livres de comptes aujourd’hui informatisés, donc encore plus dématérialisés. Donc, avant d’écouter n’importe qui, bien se rappeler qu’il n’y a pas de rapport entre la monnaie et l’or et l’argent depuis maintenant environ un siècle dans les pays développés.
Et oui, l’invention de la monnaie autre que métallique repose sur l’endettement, avant même la révolution industrielle et la domination du capitalisme. Au départ, un billet de banque, c’était une reconnaissance de dette. Déjà au Moyen Age. Ce qui a suivi le développement du capitalisme, c’est la généralisation du billet de banque comme monnaie à la place du métal, reflet en fait de la généralisation du crédit. Il n’y a aucun scandale à ça, ou alors on supprime totalement la monnaie, idée communiste qui à ma connaissance n’a été tentée qu’une seule fois, au Cambodge du temps des khmers rouges. Je n’y vois pas forcément un lien de cause à effet, mais je dis que ça mérite réflexion. Aujourd’hui, ce qui fait la valeur des espèces, c’est uniquement notre confiance en l’état qui les émet. S’il nous dit que ce vulgaire bout de papier, c’est 10 euros, on le croit et on l’accepte pour 10 euros. C’est pourquoi la fausse monnaie a toujours été un crime réprimé autant que l’assassinat avec préméditation. Et ce qui fait la valeur des autres moyens de paiement, c’est la solidité du système bancaire. Si on me paye mon salaire, c’est qu’une banque a suffisamment confiance dans une autre banque pour accepter de créditer mon compte de ce montant. Il n’existe pas de « vraie » monnaie, la monnaie est l’expression d’un rapport de forces.
La quasi-disparition de la monnaie métallique a quand même changé deux petites choses. L’or et l’argent avaient une valeur pour eux-mêmes, c’était des marchandises. La monnaie actuelle n’a de valeur que celle que lui confère le système. La monétarisation de l’économie rend les besoins potentiellement infinis puisque la monnaie permet de tout acheter. La dématérialisation de la monnaie rend ce potentiel encore plus infini si c’était possible, et on commence à mesurer les ravages du capitalocène.

Logiques du capitalisme et capitalisme financier
L’unique logique du capital, bien sûr, c’est le profit maximum. Mais le capitalisme a plusieurs facettes, et au moins trois. On peut faire du profit dans le commerce, dans l’industrie ou dans la finance. On peut considérer à juste titre qu’il ne s’agit que d’un problème de répartition de la plus-value entre différentes branches capitalistes. Mais nous vivons dans un système capitaliste, ce qui fait que nous sommes obligés de nous pencher un petit peu sur leurs problèmes, car c’est toujours nous qui payons les pots cassés.
Pour faire un maximum de profit dans l’industrie, et Marx l’a bien expliqué comme les libéraux, avec des arguments différents bien sûr, il faut investir, et investir à long terme (le long terme, pour un capitaliste, c’est en gros plus de 5 ans). Par contre les marchés financiers (c’est-à-dire très en gros la bourse) sont le royaume de la spéculation, et la spéculation c’est à très court terme (disons quelques minutes depuis la généralisation de l’informatique). Un industriel peut accepter de perdre de l’argent pour en gagner beaucoup plus tard. Un financier ne peut jamais perdre d’argent. Or, en fait, son argent provient de la plus-value extraite dans la production, donc l’industrie au sens large (y compris la production de services). D’où comme une contradiction.
Qu’appelle-t-on le capitalisme financier ? C’est une théorie qui a été développée dans la première moitié du siècle précédent par Hilferding, qui a écrit un bouquin là dessus. Ses idées ont été reprises par Lénine pour écrire « l’impérialisme, stade suprême du capitalisme ». L’idée c’est la constatation d’une fusion entre capitalisme industriel et capitalisme financier, et une réflexion sur les conséquences que ça implique. On remarquera l’optimisme de Lénine, le « stade suprême » dure quand même maintenant depuis un bon siècle. La définition du capital financier par Hilferding me semble assez claire : "Une part toujours croissante du capital industriel n’appartient pas aux industriels qui l’utilisent. Ces derniers n’en obtiennent la disposition que par le canal de la banque, qui est pour eux le représentant des propriétaires de ce capital. D’autre part, force est à la banque d’investir une part de plus en plus grande de ses capitaux dans l’industrie. Elle devient ainsi, de plus en plus, un capitaliste industriel. Ce capital bancaire -c’est-à-dire ce capital-argent- qui se transforme ainsi en capital industriel, je l’appelle "capital financier". "Le capital financier est donc un capital dont disposent les banques et qu’utilisent les industriels." Ceci s’accompagne d’une concentration accrue des entreprises, de monopoles, de l’émergence donc d’une oligarchie qui a même les moyens de corrompre une partie de la classe ouvrière, que Lénine baptisera « l’aristocratie ouvrière ». Lénine fait le lien avec l’impérialisme, c’est-à-dire le partage de la planète entière entre puissances capitalistes, et souligne le rôle économique important du colonialisme. En effet, l’exportation des capitaux devient aussi importante que l’exportation des marchandises.
Pourquoi revenir sur tout ça ? Pour deux raisons. Tout d’abord, c’est le point de départ de ce qu’on appelle aujourd’hui la mondialisation sur laquelle nous allons revenir. Ensuite, parce qu’il faut se rappeler du danger des écueils politiques de cette histoire. La finance a permis au capitalisme de s’engraisser sur le dos du pillage des colonies, d’une exploitation éhontée de la main d’œuvre coloniale, elle a financé deux guerres mondiales pour mieux se répartir le monde... Mais le profit à la base provenait bien du pillage et de l’exploitation capitalistes-colonialistes. La dénonciation de la finance sans dénonciation de cette exploitation et de cette domination, l’opposition basique entre gros et petits sans se poser trop de questions, c’est ce qui a fait le lit politique du fascisme, et fait toujours celui du réformisme, le rêve d’un capitalisme plus humain en modérant la finance...

Et aujourd’hui, quoi de neuf ?
Après la 2ème guerre mondiale, le capitalisme a été obligé d’accepter le compromis social qu’on a qualifié par la suite de fordiste, sous la menace de la guerre froide et alors qu’au lendemain de la guerre une partie de la population, et la plus politisée, était encore armée. C’est la base de la croissance des fameuses « 30 glorieuses ». Ce mode de croissance entre en crise dans les années 70, pour des raisons qui ont déjà été développées ailleurs et sur lesquelles nous n’avons pas la place de revenir ici.
Ceci marque le début d’une offensive importante du capital dans la guerre de classes qui dure encore aujourd’hui. Cette offensive s’est appuyée sur la finance qui joue aujourd’hui un rôle que ni Lénine ni Hilferding n’ont imaginé. Dans les années 80, au niveau mondial, on a favorisé l’expansion de la bourse comme nouveau mode de financement du capital, à l’aide de législations et de mesures fiscales (déréglementation des banques et de la bourse, invention des SICAV...). Cette politique a d’autant mieux marché qu’en période de crise, les capitaux cherchent désespérément où se placer de façon rentable, et la bulle financière était une trop belle occase (les prêts usuriers aux pays du tiers-monde aussi). Mais de fait, ce ne sont pas les marchés financiers qui ont financé l’industrie, ce sont les groupes industriels qui ont trouvé plus rentables d’investir dans la finance. Les multinationales sont divisées en filiales dirigées par des maisons mère, depuis longtemps. Ces maisons mère sont maintenant essentiellement des sociétés financières, et ce sont elles qui dirigent l’industrie. L’INSEE explique en effet : « les marges du secteur de l’industrie en France sont réalisées à 80% par les filiales industrielles d’entreprises organisées en groupe. Or, parmi ces entreprises, les plus grandes
d’entre elles possèdent également deux autres types de filiales en dehors de l’industrie. D’une
part, des filiales de services assument des fonctions supports au bénéfice des filiales industrielles
du groupe et contribuent à baisser le taux de marge (–2,9 points). » (1) Méfions-nous quand on nous parle de crise de l’industrie. Ce n’est pas que le taux de profit est faible, c’est que la finance en laisse une faible part à l’industrie. En France, « les revenus financiers des firmes non financières relativement aux profits n’ont cessé de croître depuis les années 70, passant de 8% de l’Excédent Brut d’Exploitation à 88% en 2008. » (2)
Et pour le moment, les marchés financiers, ou les actionnaires - c’est devenu synonyme - exigent des taux de profit très importants, qui sont prélevés sur les capacités de financement des entreprises industrielles et de services non financiers. Il est devenu plus rentable et plus facile de lâcher une entreprise pour une autre que de financer des investissements. Les fusions-acquisitions n’ont jamais été aussi nombreuses au niveau mondial, mais elles ne correspondent que rarement à des augmentations des capacités de production, c’est plutôt un jeu de monopoly mondial. Évidemment, si on réfléchit que le profit est basé sur la plus-value, cela revient à scier la branche sur laquelle on est assis. Mais comme l’écrivait Marx, les capitalistes seraient prêts à vendre la corde pour se faire pendre. Et comme il faut toujours plus de profit plus rapidement, bien sûr c’est en intensifiant l’exploitation qu’on l’obtiendra, faisant fi de tous les compromis sociaux passés. On peut considérer que c’est un nouveau mode de développement capitaliste.

Gouverné.e.s par la finance ?
Comment et qu’est-ce que ça veut dire ? De fait, les marchés financiers peuvent agir comme un super gouvernement mondial.
Depuis les années 80, les marchés financiers ne cessent de gonfler, c’est-à-dire qu’il y a une « montée en puissance des engagements de paiement anticipant sur la production à venir en proportion de richesses effectivement produites » (2) Autrement dit, une partie croissante de la richesse future est déjà préemptée par ces opérations financières. Volontairement, une politique mondiale a cherché avec succès la désintermédiation bancaire, c’est-à-dire le financement par les marchés financiers comme nous l’avons écrit plus haut. En même temps, les taux de change mondiaux ont été libéralisés. « Le marché des changes est ainsi le principal marché financier sur lequel, en 2013, s’échangent chaque jour 5345 milliards de dollars, soit environ le tiers du PIB annuel des Etats-Unis. » (2) Il y a donc à la fois une financiarisation et une mondialisation de l’économie. Les profits des groupes sont de plus en plus liés à ceux des opérations financières, et celles-ci sont très volatiles, elles peuvent se déplacer instantanément (alors que des machines, c’est plus lent à déménager et ça ne peut pas se poser n’importe comment n’importe où) en fonction de telle ou telle rumeur de politique économique ou monétaire. Donc oui, c’est une forme de gouvernance mondiale.
Mais attention, ceci ne veut pas dire qu’il faut s’en prendre à une finance désincarnée qui tirerait les ficelles en coulisse. On a vu que les profits financiers étaient autant ceux des multinationales que des sociétés financières. La domination financière est une façon pour le système d’imposer sa politique, une arme très forte dans le rapport de forces pour le patronat. Il me semble que Cédric Durand a bien résumé la situation dans le bouquin que je ne cesse de citer : « La finance est donc fondamentalement ambivalente, partagée entre, d’un côté, une logique prédatrice inhérente à son incapacité à générer par elle-même de la valeur, et, d’un autre côté, son rôle d’organisatrice de l’accumulation du capital qui favorise l’innovation. » (2)
Nous sommes donc gouvernés par des rentiers. Et les rentiers détestent l’inflation qui leur bouffe leurs dividendes. Ils ont même réussi à convaincre à peu près tout le monde qu’il n’y avait rien de pire que l’inflation (alors qu’en vrai, c’est pas sûr). En fait, la politique « libérale » entamée par Reagan et Thatcher a permis à la fois une hausse des taux d’intérêts et en même temps une hausse des profits financiers et des exigences de taux minimal de rentabilité, donc une augmentation des dividendes versés, au détriment des profits de l’industrie ce qui provoque un ralentissement des investissements productifs. Elle a surtout permis de détériorer le pouvoir de négociation des salarié.e.s avec le chômage et les faillites.
Et le lien avec la mondialisation ? Il faut bien que la plus-value soit extorquée quelque part. On nous rebat les oreilles ici avec la disparition de la classe ouvrière. Certaines études dont je ne connais pas la validité estiment que la force de travail mondiale a doublé dans les années 90, passant d’environ 1,5 milliards de personnes à 3 milliards. Revenons toujours au même bouquin : « En somme, l’énigme des profits sans accumulation est sans doute largement artificielle. Depuis les années 1990, les profits élevés perçus par les actionnaires proviennent de manière croissante de l’accumulation rapide du capital dans les pays émergents et des profits qu’elle génère. A l’inverse, les firmes se détournent de l’investissement dans les pays du nord, ce qui explique leurs piètres résultats sur le plan de la croissance, de l’emploi et des salaires. L’intuition de Holson était donc juste : le renforcement de l’oligarchie financière, l’affaiblissement du mouvement ouvrier dans les pays riches et l’impérialisme font bel et bien système. » (2)

Et la crise dans tout ça ?
Ben tout dépend ce qu’on appelle crise...
Si la crise, c’est la baisse du taux de profit, non, on n’est pas en crise, les riches semblent ne jamais s’être aussi bien portés au niveau mondial depuis des décennies. Et la crise n’est qu’un habillage idéologique pour nous expliquer qu’il n’y a pas d’argent, que nous devons encore et toujours faire des sacrifices. Si la crise, c’est le chômage et la misère, alors, le capitalisme, c’est la crise, toujours et tout le temps. De plus, le capitalisme, par définition, vogue de crises en crises. Et le capitalisme actuel, fort logiquement, vogue de crises financières en crises financières.
Si on entend par crise l’approfondissement des contradictions du système, alors oui, nous traversons une crise profonde. Les révolutionnaires avaient déjà débattu dans les années 1920 de la nécessité pour le capitalisme de s’étendre perpétuellement comme condition de sa survie, et posé la question de son avenir une fois l’ensemble de la planète conquise (controverse entre Rosa Luxembourg et les soviétiques). Le capitalisme a survécu en intensifiant la marchandisation du monde, mais jusqu’où pourra-t-il aller ? Pour Marx, un système devait s’effondrer à partir du moment où les rapports de production (les rapports sociaux de classes) entravaient le développement des forces productives (la production, la technologie...). Et clairement, lorsqu’on regarde les problèmes écologiques, l’épuisement des ressources naturelles, en bref, le capitalocène, on y est.
Nous avons besoin de comprendre comment le capitalisme fonctionne pour mieux le dénoncer, et pour ne pas se leurrer ni se tromper d’ennemi. Mais il ne faut pas rêver, il ne s’effondrera pas tout seul sous le poids de ses contradictions. Ou alors, il entraînera l’humanité entière dans sa chute. Le capitalisme ne s’effondrera que si on l’abat. Et ce système est devenu suffisamment puissant, a suffisamment dévoré la planète et détruit toute autonomie, qu’il est en mesure d’écraser toute tentative de révolution locale. A nous de desserrer l’étau partout où c’est possible.

Sylvie

(1) INSEE 1ère n°1791, février 2020
(2) Cédric Durand, Le capital fictif, comment la finance s’approprie notre avenir, Les prairies ordinaires, 2014. Un des rares livres de réflexion intéressant sur le rôle de la finance dans la dynamique capitaliste actuelle.

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