L’Egregore du 9 novembre 2020
mardi 10 novembre 2020, par
Extraits de présentation de P.A.R.I.A.S. (paysan-nes anéanti-es et ruiné-es par l’idéologie animaliste et son système) par eux même.
Depuis quelques années, pas une semaine ne se passe sans la liquidation d’un éleveur sous prétexte de « maltraitance animale ». Les concepts de maltraitance et de bien-être animal, portés par les « défenseurs » des animaux, par les administrations agricoles et désormais par les industriels, fabriquent un système pervers à l’opposé de la connaissance des animaux et du bon sens le plus élémentaire. (…)
Quand le modèle du « bien-être » devient le chat de salon et la vache hors-sol élevée en stabulation chauffée, sur logette matelassée et avec air filtré, massée et traite par des robots, de quelle vie animale est-il donc question ? (…)
Cependant nous refusons la notion de « maltraitance » en ce qu’elle porte de caractère intentionnel, d’un jugement moral de cruauté qu’auraient des éleveurs sans pitié envers leurs animaux. Cette notion occulte la complexité des situations qui peuvent amener des personnes à négliger leur troupeau et fabrique les nouveaux PARIAS de la société.
Les jugements moraux des défenseurs des animaux, transcrits par les administrations et les tribunaux en crimes et délits, sont à chaque fois une remise en cause de la légitimité de l’élevage pas encore industrialisé et des attaques contre notre dignité.