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Thessalonique : actions contre la compagnie nationale d’électricité

dimanche 15 mars 2009

Anarchistes soupçonnés d'avoir brûlé 8 voitures de la principale société d'énergie

Les autorités grecques suspectent que certains anarchistes ont lancé des bombes incendiaires dans un bureau de la principale compagnie nationale d’électricité à Thessalonique, provocant l’incendie de 8 voitures garées à côté de l’immeuble.

Il n’y eu ni arrêtés ni blessés. La police a dit que 5 voitures de l’entreprise ont été complètement détruites et trois autres ont été "fortement endommagées" lors de l’attaque de samedi matin (7 mars), dans le centre de cette ville située au nord de la Grèce.

Le bâtiment est intact. Selon la police, un groupe de jeunes masqués et cagoulés a lancé au moins 15 dispositifs incendiaires faits à partir de bouteilles de gaz et de plusieurs cocktails Molotov. 


Une bombe explose près de la succursale de la Citibank à Athènes
Une bombe a explosé lundi matin (9 mars), à l’extérieur d’une agence de la Citibank dans la banlieue de Psychiko, au nord d’Athènes.
L’explosion a causé des dommages importants, mais personne n’a été blessé.. La bombe avait été placée derrière l’agence bancaire. Deux voitures ont également été détruits.

Il y a un mois, la police grecque avait désactivé une voiture piégée près du siège de la Citibank à Athènes, dans le quartier de Kifissia, à quelques kilomètres de l’agence attaquée ce lundi.

Avec les deux réveils, des batteries et des explosif à base d’engrais placés dans cinq bouteilles de gaz, la bombe avait été dissimulée dans le coffre de la voiture et, selon la police, aurait pu démoli le bâtiment si elle avaient explosé. 



Anarchistes en ligne de mire d'un groupe paramilitaire ?

Il a été récemment annoncé par la presse grecque d’extrême-droite la création d’une organisation de policiers fascistes.

Dans son communiqué, le groupe appelé ASPIS (Force Policière Patriotique), identiques aux groupes paramilitaires qui existaient en Grèce dans la période la Dictature des Colonels (1967-1973).

Cette organisation s’est engagée à répondre par la violence aux groupes et individus et aux attaques terroristes de la même manière.
Dans le communiqué, cette organisation rend hommage, entre autres, à ceux qui défendirent avec succès le dernier bastion royaliste à Athènes contre l’armée communiste de libération en décembre 1944, fournissant ainsi une base pour l’invasion britannique.

Plusieurs analystes estiment que cette déclaration est plus un acte de guerre psychologique de la part du ministère de l’ordre public ou des services secrets, et qu’il n’est pas un véritable document.

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