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Grèce : travailleurs de la presse contre medias

mardi 13 janvier 2009

Occupation du bâtiment de l'union des journalistes d'Athènes (ESIEA) pour dénoncer les mensonges des medias.

Les occupants (des salariés, des travailleurs non rémunérés ou licenciés, des étudiants dans les medias) dénoncent l’ESIEA qui est une institution qui se retourne contre les travailleurs et qui se trouve être, en réalité, un syndicat de soutien aux patrons, comme en a témoigné le refus de participer à la grève générale du 10 avril 2008.

« Notre objectif est d’empêcher les patrons d’imposer leurs vues sur les événements, dont l’exemple est le licenciement d’un photographe d’Eleftheros Typos qui avait pris une photo d’un policier levant son poing après l’assassinat d’Alexandros ». « Travaillant dans les medias nous sommes bien placé pour savoir que ces derniers sont un élément clé des appareils idéologiques pour forcer le peuple à rentrer chez lui ».

« Certains d’entre nous, travailleurs des medias et étudiants sommes activement aux côté des rebelles. Une raison à cela c’est que nous faisons l’expérience de l’exploitation de tous les jours dans nos milieux de travail aussi. Dans l’industrie des médias, comme partout ailleurs, nous avons à faire face aux conséquences de la précarité, au travail non rémunéré, aux pièces, aux heures supplémentaires, et à toutes les autres formes de caprice des patrons. Dernièrement, sous la menace d’une crise économique à venir, nous avons aussi l’expérience de l’intensification des licenciements et de la peur qui va avec.

« Encouragés par les medias qui réclament la “tolérance zéro” et par les ordres de leur hiérarchie, les policiers ont été lâchés vendredi, sans retenue, avec des produits chimiques, contre les manifestants »

« Pour une action directe et auto-organisée, démocratique, par tous les professionnels des médias contre les attaques menées contre tous et chacun de nous.

* Solidarité avec Konstantina Kuneva

* La libération immédiate de toutes les personnes arrêtées au cours de la rébellion

* Nous n’avons pas peur de feu, les patrons devraient avoir peur de nos grèves

Depuis le bâtiment occupé de l’ESIEA, 2009-01-10

Un armateur grec enlevé

Pericles Panagopoulos, un chef de file du transport maritime, comme il est rappelé ce matin dans la presse, a été enlevé dans sa voiture par des hommes armées. On parle d’une demande de rançon de 40 millions. Le groupe du 17 novembre n’est pas soupçonné, mais ça viendra peut-être.

 {{Dur dur d'être un « porc » }}

Gros malaise dans la police qui se plaint de la désorganisation de la hiérarchie, des attaques dont elle est l’objet, et d’avoir, en gros, une vie impossible. De nombreux policiers quittent leur uniforme dès leur service terminé et choisissent de ne pas utiliser leur passe gratuit pour les transports en commun afin de ne pas être reconnu par des groupes qui demande les billets afin d’identifier les agents de police ! les enfants, à l’école, ont peur de dire la profession du père lorsque celui-ci est flic. La peinture rouge jetée sur les flics est aussi un moyen de les reconnaître une fois leur service terminé. S’ajoutent à cela les blessures occasionnées lors des manifs.

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