Pays Basque
dimanche 23 janvier 2022, par
Le pass sanitaire est en train de nous habituer aux sociétés de contrôles dépeintes il y a déjà 30 ans par Gilles Deleuze. Cet aspect est particulièrement bien illustré dans le dernier tract du collectif antipass de Soule, une région du Pays-Basque Nord, que nous publions ici.
C’est une véritable obsession qu’ont les autorités d’imposer le vaccin à chacun d’entre nous.
Le 15 septembre 2021, elles menaçaient le personnel soignant de perdre son salaire s’il ne se pliait pas aux ordres et nombreux sont ceux qui ont été suspendus et privés de revenu ; plus tard les tests étaient rendus payants ; aujourd’hui, il n’existe plus d’autre solution que le pass pour aller boire un café, utiliser les transport, faire du sport ou aller voir un film.
On sait maintenant clairement qu’être vacciné n’empêche pas de contracter la maladie ni de la transmettre. Cela n’empêche pas de continuer à désigner les quelques non-vaccinés d’être la cause de la forte transmission actuelle du virus ! Les autorités, pour faire la promotion de la vaccination, avaient pourtant annoncé qu’avec 70% de vaccinés l’épidémie serait vaincue.
Tout cela a fonctionné plutôt bien et les personnes non-vaccinées sont aujourd’hui peu nombreuses. Il est compréhensible que certains fassent confiance aux médecins qui préconisent la vaccination. Il est aussi évident que beaucoup ont fini par obtempérer dans l’espoir de retrouver leur ancien train de vie. Force est pourtant de constater que malgré tout, le virus se porte bien. La quatrième injection sera sans doute bientôt imposée à ceux qui veulent persister dans la quête de cette espérance.
Nos gouvernants n’ont qu’un souci : maintenir en marche la machine économique. C’est cette machine qui aggrave sans cesse les conditions de vie sur Terre et provoque les catastrophes écologiques et sanitaires qu’on connaît.
La mise en scène de la peur permet de gérer massivement une population aux abois tout en occultant les vraies urgences. Ils ne prennent pas soin de notre santé, témoins les scandales sanitaires (cancers liés aux pesticides, au nucléaire, aux ondes ; mauvaise santé générale liée à la publicité pour des produits nocifs ; mise sur le marché de médicaments qui rendent malade comme la Dépakine ou le Médiator). Les autorités préfèrent continuer à inoculer à chacun la culpabilité d’être un vecteur potentiel de la propagation de la maladie.
Cette gestion de la crise sanitaire est une formidable opportunité pour accélérer la mise en place de dispositifs de surveillance et de gestion de la population. Tous les gouvernements du monde ont de tout temps rêvé qu’un jour les citoyens se contrôlent les uns les autres. C’est désormais chose faite avec le flashage de QR Codes par l’intermédiaire des smartphones, payés par leurs utilisateurs eux-mêmes. Ne laissons pas la peur affaiblir notre esprit critique.
Collectif anti-Pass de Soule
(contact : tous les samedis à 11 heures à Mauléon entre mairie et marché)