la commission journal de CA le 25 mars 2023 en Bretagne

Invitation Commission Journal
25-26 Mars 2023

L’Organisation Communiste Libertaire publie un journal mensuel, Courant Alternatif. Chaque mois, dans une ville différente a lieu une commission pour préparer le journal mais surtout pour parler politique et débattre d’un sujet au choix.

La commission Journal de Douarnenez est en charge de préparer le numéro de Courant Alternatif n°330 de Mai 2023.
L’OCL Douarnenez vous invite à y participer (dans sa globalité ou uniquement au débat du samedi) et à nous rencontrer. La discussion sera suivie d’un moment convivial.

Programme de la Commission Journal :

Samedi 25 mars
15-17h débat autour du mouvement social actuel (voir texte d’introduction page suivante)

• pause-
  17h30-19h critique du numéro 328 de mars 2023
• apéro/repas-
  20h-22h préparation du CA n°330 de mai 2023 et/ou question interne (préparation rencontre libertaire 2023, etc)
  Dimanche 26 mars
  9h30-12h Préparation du CA n°330 de Mai 2023 et/ou question interne (préparation rencontre libertaire 2023, etc)
• apéro/repas-

Le lieu entre Douarnenez et Audierne
Comment venir :

• En voiture : Nous contacter
• En transports, la gare la plus proche est Quimper, merci de prévenir à l’avance qu’on vienne vous chercher
• Possibilité de covoiturage au départ de Brest ou St-Nazaire

Points orgas :

• Prévenir de sa venu en amont
• Dormir sur place (en dortoir) : amener un duvet (matelas et oreilles présent sur place)
• Manger avec nous : merci de prévenir avant, nous préparons le repas en fonction du nombre de participants. Le repas est collectif et reviendra normalement au grand max à 15€/personne pour les 2 repas

Contact : ocl Douarnenez

Le débat

Cela fait 3 mois et 3 « commission journal » que le sujet du débat mensuel est « Le mouvement social ». Pour mettre en échec ce gouvernement, la partition orchestrée par les syndicats ne suffira pas et les laisser maîtres du jeu serait de mauvais augure. En effet, initié depuis le 19 janvier 2023 par l’intersyndicale, on constate que ce mouvement est déjà une réussite sur le point de vue numérique. Si la réussite de la mobilisation est cependant loin d’être une victoire du mouvement, reconnaissons qu’il est plaisant de voir un grand nombre de grévistes, et pas uniquement dans la fonction publique, et de participer a des manifestations très massives comme le 7 mars dernier. Le blocage de la 4 voies rennaise, du pont de l’Arteloire à Brest ainsi que de l’entreprise Bolloré à Quimper, ainsi que d’autres blocages et actions au niveau national, sont des événements très concrets et positifs qui redonnent beaucoup d’espoir quant à leurs capacités de nuisance pour le capital.

Tout cela est motivant, mais quelques questions restent cependant à poser :
L’âge de départ à la retraite focalise, à juste titre, toute les attentions. Ce n’est en effet pas un point anecdotique de ce projet de loi, c’est d’ailleurs ce sujet qui entraîne « le peuple » dans la rue. Mais il n’est malheureusement pas le seul point de tension du texte. Nous ne voulons pas des 64 ans, c’est clair ! Toute victoire, même partielle est bonne a prendre, au moins pour le moral des troupes et pour les gens que cette lutte sociale politise (les lycéens et étudiants par exemple) mais ne serait il pas plus judicieux d’exiger la suppression de l’ensemble de la loi sans se focaliser sur un article ou un autre ? Afin ainsi de ne pas subir un retour de bâton bien désagréable, le jour où le gouvernement lâchera du lest sur les 64 ans afin de museler la contestation et fera passer le reste de sa loi tranquillement.

L’organisation par l’intersyndicale de manifestations occasionnelles est certes plaisant voir ludique, mais n’apporte rien sur un point de vue politique et ne fait pas peur. L’implication des grévistes dans le mouvement se soldant souvent qu’à la simple participation a la manifestation...Comment expliquer le peu de présence lors des AG, le faible nombre de manifs sauvages, la rareté des grèves reconductibles dans les entreprises et la relative faible présence des jeunes dans les manifestations nous le montrent bien. Les journée du 7-8 mars ont ouvert cependant la porte vers de nouvelles formes d’actions, mais cela est suivi par une minorité de personnes. Comment le mouvement et les actions peuvent sortir des lignes traditionnelles en laissant la place à la base ? Comment la base, isolée et souvent individualiste, peut elle s’organiser pour transformer cette mobilisation et ainsi mettre en difficulté le patronat qui est par ailleurs actuellement très loin de trembler ?Comment sortir du calendrier syndical, lui même calqué sur l’agenda législatif.

Et au final, dans ce combat social et les prochains à venir, comment le prolétariat pourra -t- il mettre enfin en échec la bourgeoisie et en finir définitivement avec ce rouleau compresseur qu’est le capitalisme ?