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Mexique

Signatures pour la liberté de Jorge Mario González García !

samedi 1er novembre 2014, par ocl-lyon

Compañeros et compañeras :

Lors d’une visite récente à Mario González García, notre compañero
anarchiste et étudiant, prisonnier politique détenu depuis le 2 octobre
2013, nous a expliqué qu’il se trouvait à quelques semaines de recevoir le
résultat d’un appel, déposé par ses avocats, demandant sa relaxe. C’est
pourquoi il invite les collectifs, groupes, organisations et individus
solidaires à se manifester auprès des instances en charge de son dossier
pour exiger d’elles sa libération immédiate.


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Appel à signatures pour la libération de Jorge Mario González García auquel l’OCL s’associe.
[Suite de la campagne à laquelle nous avons pris part ici-même http://oclibertaire.free.fr/spip.ph...]

____________

Ensemble, soyons déterminés à sortir Mario de prison !

Dans l’attente du résultat de cet appel, et face à cette nouvelle
possibilité que Mario sorte libre, nous vous invitons à participer à la
mobilisation collective en sa faveur en joignant votre signature à cette
déclaration nationale et internationale, lancée ce 26 octobre et jusqu’au
2 novembre 2014. Ce document, en plus d’être envoyé aux instances en charge du jugement et diffusé dans nos réseaux, sera présenté par les avocats pour être ajouté au dossier de Jorge Mario González García afin de renforcer les éléments qui aideront à sa libération immédiate et inconditionnelle.

Pour la liberté de Mario González, nous vous invitons à envoyer vos
signatures, en tant qu’organisations, collectifs ou individus au mail
suivant :

Pour les signatures internationales avant le 2 novembre à :
liberonsles@riseup.net

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DÉCLARATION MONDIALE POUR LA LIBÉRATION DE JORGE MARIO GONZALEZ GARCIA

Copie à : Alejandro Gómez Sánchez, Irma Rivero Ortiz y Rosa Guadalupe
Malvina Carmona Roig, magistrados del Segundo Tribunal Colegiado en
Materia Penal de Primer Circuito.

Jorge Mario González García était étudiant du CCH Naucalpan quand il en a
été exclu à cause de son opposition à la réforme éducative touchant cette
institution, de sa critique constante du système éducatif néo-libéral, de
son opposition à la modification du programme d’enseignement des CCH,
enfin de son militantisme étudiant et de ses idées anarchistes, qu’il a
toujours revendiquées.

Mario a été persécuté, harcelé et détenu illégalement par ordre du recteur
de l’Université Nationale Autonome de la ville de Mexico, José Narro,
depuis le jour de son arrestation, le 2 octobre 2013. Avec d’autres
compañeros, il se rendait à la manifestation en mémoire des jeunes
assassinés le 2 octobre 1968.

Durant sa détention et son procès il a été torturé, comme le signale
clairement le rapport de 2014 émis par Amnesty International intitulé : "Tortures et Mauvais traitements hors de contrôle au Mexique".

Comme tant d’autres jeunes au Mexique, Mario a été fortement criminalisé
par les autorités qui s’acharnent à le maintenir en détention en
l’accusant d’un délit fabriqué : « attaque à la paix publique ». Ce délit
a été utilisé de manière systématique pour punir les activistes sociaux,
de la même façon que le délit de sédition l’avait été en 1968.

Le procès de Mario est entaché d’irrégularité, ses droits humains et ses
droits à un procès équitable ont été piétinés. Les preuves à sa décharge,
établissant qu’il n’a pas participé à ce dont on l’accuse, n’ont pas été
prises en compte. Et les seules preuves à charge sont les témoignages de
deux policiers qui ne l’ont pas identifié de façon claire comme acteur des
délits qu’on lui impute.

Ainsi, Mario González a été emprisonné sur la base de témoignages
fabriqués. Une caution de 130 mille pesos lui a été imposée. Or, bien
qu’elle ait été payée et acceptée par la juge, Marcela Ángeles Arrieta,
celle-ci a révoqué la liberté de Mario en considérant qu’il était
"socialement dangereux".

Mario est un prisonnier politique qui incommode les autorités
universitaires et le gouvernement du District Fédéral (Ville de Mexico).

Il est prisonnier comme des milliers de jeunes au Mexique depuis des
décennies, à cause de son attitude critique, insoumise, solidaire,
créative, aimable et généreuse. Dans la tour Médicale de Tepepan, où il récupère de ses deux grèves de la faim, les détenus et une partie du
personnel le respectent, l’écoutent, le saluent pour son caractère
solidaire. Il est toujours présent, peu importent les circonstances, et
c’est à cause de cela, parce qu’il ne se rend pas, qu’il ne se vend pas,
qu’il ne se fatigue pas, qu’il a été persécuté, diffamé, humilié,
criminalisé, frappé et emprisonné : pour sa lutte pour une éducation
publique et gratuite où la critique ne se convertit pas en délit, mais en
besoin dans un pays où être jeune, étudiant, activiste est un crime puni
par la mort, la persécution et l’emprisonnement.

Mario est dans l’attente de la résolution de son appel contre sa sentence
de 5 ans, 1 mois et 15 jours. Cet appel est jugé par les magistrats du
Deuxième Tribunal Collégial Pénal : Alejandro Gómez Sánchez, Irma Rivero
Ortiz et Rosa Guadalupe Malvina Carmona Roig.

Dans ce cas il n’y plus de place pour l’indifférence, le mépris et la
persécution politique. Il est inadmissible qu’à partir d’un délit fabriqué
et d’un qualificatif complètement aberrant de "dangereux", un jeune comme Jorge Mario González García soit prisonnier parce qu’il est étudiant et activiste engagé.

Suite à ce qui vient d’être exposé, nous, les collectifs, organisations et
individus signataires, exigeons que le Deuxième Tribunal Collégial Pénal
dont les responsables sont Alejandro Gómez Sánchez, Irma Rivero Ortiz y
Rosa Guadalupe Malvina Carmona Roig, se prononcent pour la liberté absolue
et inconditionnelle de notre compañero Jorge Mario González García.

(Signatures )

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