vendredi 15 octobre 2010, par
Courant Alternatif n° 203, octobre 2010, 36 pages, 3 euros, en kiosque
les abonnéEs l’ont reçu
sommaire, édito, aperçu du numéro…
Edito :
La République à la retraite...... et le capitalisme avec !
Social
Situation en France
Rentrée morose dans l’éducation
Privatisation de la Poste : Retour sur un rendez-vous manqué
Répression
Immigration : Un feuilleton au très mauvais scénario
Roms : Ne soyons pas amnésiques... nique la République
Big Brother
Sur le terrain
LGV au Pays Basque : Une lutte contre l’aménagement capitaliste du territoire
Point de vue
Quand le « travail » est l’ennemi du « faire utile et créatif »
Société
Etre vegan : Une mode pour temps de crise
Livres
Des recettes d’émancipation
Victor Serge : Retour à l’Ouest
Sans frontière
Résistances sur la Cordillère :Autour du pillage des sous-sols dans les Andes
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Un premier bilan
Voici un an, nous lancions une souscription devant nous permettre d’assumer financièrement :
• l’augmentation de la pagination du journal, de 28 à 32 pages (rappelons qu’il y a deux ans « CA » n’était qu’à 24 pages) ;
le passage au tarif « rouge » permettant à nos abonné-e-s de recevoir « CA » rapidement ;
• l’accroissement de sa présence dans les lieux de diffusion de presse, qu’ils soient de type associatif ou commercial (Presstalis, ex-NMPP) – ce qui impliquait une hausse de son tirage.
Aujourd’hui, nous pouvons dresser un bilan très encourageant concernant les deux premiers points : « CA » paraît sur 32 pages depuis un an ; les abonné-e-s le reçoivent en moyenne 2 ou 3 jours après son envoi (même si la Poste, dans sa propagande commerciale, annonce « sous 24 heures »…) ; et, malgré l’augmentation du tirage, nous ne devrions pas avoir de dettes au 15 octobre 2010. Le nombre des abonnements a progressé de 15 % en un an. Nous en profitons pour remercier toutes les personnes qui nous ont aidés.
En revanche, nous avons pour l’instant échoué sur l’augmentation des lieux de diffusion.
Le réseau de librairies/kiosques « alternatif » est trop faible ; et, lorsqu’il existe, c’est la « croix et la bannière » pour que ces lieux nous paient, à quelques exceptions près, les exemplaires vendus par leur soin ! La plupart du temps, il faut qu’une personne, militante ou sympathisante ou simplement abonnée, suive ce type de dépôt, bien sympathique par ailleurs.
C’est pour cette raison qu’en 1990 nous avions décidé de recourir aux NMPP (devenues depuis Presstalis), afin d’être présents dans des kiosques et des librairies. Depuis cette date, on s’était maintenu bon an mal an. En octobre 2009, nous avons augmenté le tirage du journal – en nous appuyant sur les ventes du numéro d’été qui est diffusé en plus grand nombre –, avec l’espoir d’augmenter les ventes proportionnellement au nombre d’exemplaires déposés. Il n’en fut rien ! Bien au contraire : « CA » a été diffusé dans des lieux où les touristes sont nombreux en période estivale, au détriment des lieux où les gens vivent ! C’est ainsi qu’il n’a existé pour lui, pendant un an, aucun point de vente dans un rayon de 50 km autour de Lyon, Toulouse, Grenoble, Tours… Si vous habitiez Limoges, vous deviez vous rendre à Bourganeuf, dans la Creuse, pour l’acheter en librairie ! Autres exemples : vous pouviez le trouver sans problème au cœur de la Vendée en plein hiver, mais pas à Poitiers ni à Nantes ! Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas réussi à avoir la moindre prise sur cette diffusion aberrante.
Du passé faisons…
Nous savions que le réseau Presstalis était en crise et qu’une restructuration sévère s’annonçait. Elle est en train de s’effectuer. Sans entrer dans les détails, nous avons reçu un courrier de Presstalis, au début de septembre, nous annonçant les implications de cette restructuration : le coût de distribution de « CA » sera maintenant supérieur à nos ventes et le solde de nos comptes deviendra par conséquent débiteur ! Nous ne sommes pas les seuls à avoir reçu cette lettre-type : toute la presse ayant une faible diffusion commerciale (inférieure à 5 000 exemplaires) est concernée, et dans quelques mois beaucoup de titres auront ainsi disparu des kiosques et librairies alimentés par Presstalis – sauf quelques-uns qui auront accepté une compensation sous forme de (toute petite) subvention par l’Etat (c’est prévu !). Bref, c’est la vieille péréquation mise en place à la Libération, et censée permettre à toutes les publications, même les plus modestes, d’être distribuées, qui disparaît. Et c’est dans la logique du système. Nous quittons donc ce réseau commercial, sans regrets !
Des perspectives
Après bien des discussions et en tenant compte des avis et critiques de nos lecteurs et lectrices, nous avons pour projet de changer la formule de « CA ». Pour le rendre plus lisible, nous avons décidé de choisir un format plus grand, un maquettage plus aéré… tout en maintenant le nombre de signes par page. Les essais sont concluants ! D’autre part, la page 2 sera complètement rénovée ; et notre logo de une est en cours de transformation. Le titre, bien sûr, restera le même ; mais, comme vous pouvez dès maintenant le constater, « CA » n’est plus « édité par l’OCL » : il est devenu un « mensuel anarchiste-communiste », appellation plus conforme à notre identité politique.
Ce projet se concrétisera en janvier 2011 – mais dès novembre 2010 « Courant alternatif » ne sera plus en kiosques. Le nombre d’exemplaires vendus chaque mois par Presstalis n’était pas à ce point élevé que nous ne puissions le compenser par un peu d’effort militant concernant la diffusion de « CA » – c’était surtout les numéros spéciaux et le numéro d’été qui se vendaient par ce réseau. Signalons à ce propos que deux numéros spéciaux sont en chantier : un spécial « Ecole » qui paraîtra en début d’année et un « Luttes de libération nationale », réalisé avec Offensive, qui sortira en mai – ces deux numéros étant compris dans l’abonnement.
Il nous faut en tout cas compenser la perte des ventes qui étaient assurées par Presstalis par de nouveaux abonnements. Nous allons, certes, renforcer la vente militante, que nous avions un peu négligée ces derniers temps ; mais...
nous appelons aussi celles et ceux qui achetaient « CA » en kiosques plus ou moins régulièrement à s’abonner dès maintenant.
En vous abonnant ou en vous réabonnant, vous pouvez également abonner une personne (ou plusieurs…) de votre choix
pour 18 euros.
Vous pouvez également aider « CA »
en nous signalant des librairies
ou des lieux près de chez vous qui accepteraient de le diffuser directement,
par dépôt chaque mois.
Une seule adresse :
OCL/Egregore, BP 1213, 51058 Reims cedex.
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