Accueil > Courant Alternatif > *LE MENSUEL : anciens numéros* > Courant Alternatif 2022 > 324 novembre 2022 > Valeur travail ???

CA 324 novembre 2022

Valeur travail ???

dimanche 20 novembre 2022, par Courant Alternatif


Glorifier la valeur travail… Quand on sait que le mot travail vient du latin tripalium, c’est-à-dire torture, ce slogan vous a un petit côté masochiste, ou sadique suivant de quel côté du manche on se situe…

Le travail, une malédiction très ancienne

« Tu gagneras ta vie à la sueur de ton front » est la malédiction divine qui accompagne l’expulsion d’Adam et Eve du paradis. Les grecs anciens considéraient que pour être citoyen il ne fallait être ni paysan ni esclave, bref ne pas travailler. En occident du moins, de l’Antiquité au capitalisme l’homme de bien est un homme de biens, c’est-à-dire quelqu’un qui n’a pas besoin de travailler et peut donc se consacrer à des occupations plus élevées.

Adam Smith, le père du libéralisme, donc le père de la théorie philosophico-économique qui va accompagner et légitimer la naissance du capitalisme, définissait la richesse comme le pouvoir d’user du produit du travail d’autrui, ce qui est tout à fait logique si on considère le travail comme une contrainte pénible et dégradante. Et pendant longtemps, c’était ça la signification du terme valeur-travail. Ce n’était pas un slogan idéologique. C’était la conviction que ce qui fait la valeur des choses, c’est le travail qui a permis de les produire et qui est donc épargné à l’acheteur. Cette conception a prévalu sous différentes formes, théorie du travail commandé chez Smith, théorie du travail incorporé chez Ricardo, théorie de l’exploitation chez Marx, au moins jusqu’au milieu du XIXème siècle. La valeur travail était à prendre au sens propre du terme : c’est la quantité de travail nécessaire à sa production qui fait la valeur d’une marchandise. Ce qui ne constitue pas une glorification du travail, au contraire.

Pourquoi cette théorie a-t-elle été abandonnée et comment un concept théorique est devenu un slogan idéologique ? Parce que les libéraux se sont vus obligés de répondre à Marx. En effet, il a repris et critiqué les libéraux de son temps pour pousser les choses jusqu’au bout. C’est le travail qui fait la valeur des choses, rien ne tombe du ciel sans être produit, donc les vrais producteurs de la richesse sont les prolétaires, contraints de travailler pour un patron du fait de l’appropriation de leur outil de travail par ce dernier (la propriété privée des moyens de production). Il a ainsi développé le concept de l’exploitation : le prolétaire vend sa force de travail dont la valeur est déterminée par les marchandises nécessaires à sa reproduction. C’est sa valeur d’échange. Mais sa valeur d’usage, ce pourquoi le patron lui achète sa force de travail, c’est le fait de travailler un certain temps. La valeur de ce qu’il produit va au-delà de la valeur d’échange de sa force de travail, il y a une plus-value qui est accaparée par les patrons, qui sont propriétaires des marchandises produites. Il devenait alors urgent pour les libéraux de se débarrasser de l’association entre valeur et quantité de travail, et de la notion de classes sociales (parfaitement admise par les premiers libéraux, ils y voyaient même le fondement de natures différentes de revenus).

Donc, exit la valeur-travail de la théorie économique. Ce qui fait la valeur des choses, c’est leur rareté. En plus, c’est bien, c’est intuitif, c’est facile à comprendre. Plus rien n’est produit, il n’y a que des capitalistes, pardon des individus entreprenants, qui échangent entre eux. Bon, certains capitalistes particuliers, sans doute des individus pas très malins, n’ont que leur travail à proposer dans l’échange. Si ce travail est rare, il sera cher, sinon, il sera bon marché. C’est le règne du marché. La production a disparu et avec elle la question de l’origine de la richesse. Il ne reste plus que des individus dans un espace où l’idée même de classe sociale n’a plus aucun sens. Bon, au passage, il a fallu passablement appauvrir la théorie économique, notamment supprimer la distinction entre valeur d’échange et valeur d’usage, mais on a masqué ce vide scientifique en bourrant la chose d’équations mathématiques.

Cependant, même pour ces néo-libéraux, ultra-libéraux actuels, la vision du travail comme une malédiction perdure. En effet, que dit leur théorie du salaire (parce qu’ils ont quand même dû admettre qu’il y en avait un, et même qu’il avait une vague importance économique) ? Que chaque individu arbitre entre la désutilité du travail (entendez, l’inconvénient qu’il y a à travailler) et le salaire. Donc, plus le salaire est élevé, plus on est prêt à travailler. Il est bien connu que les journées de travail des cadres supérieurs sont bien plus longues que celles des forçats de la logistique n’est-ce pas ? Normalement, si cette théorie était exacte, plus le travail est pénible, mieux il est rémunéré… On y croit ! Donc aussi, la baisse des salaires est un remède au chômage puisque moins de gens chercheront à travailler... Donc enfin, si on laisse un individu avoir un revenu hors travail, une allocation par exemple, il ne va plus vouloir travailler. C’est cette pseudo-théorie qui prétend prouver qu’un système social trop favorable est facteur de chômage. D’ailleurs, pour ces « théoriciens », le chômage n’existe pas sauf sous une forme volontaire, le refus de travailler en dessous d’un certain salaire. On voit bien que même pour eux, l’idée de base est que le travail est une malédiction.

"le travail rend libre", Portail d’entrée du camps de concentration nazi de Dachau

La valeur travail, slogan idéologique nécessaire pour le capital

Ils ont eu beau évacuer le travail de la théorie économique, le capital a besoin qu’on bosse, sinon il meurt. Mais en passant sous silence que notre travail est la source de leur richesse. Dans toutes les théories économiques libérales, on considère que l’argent est l’unique motivation du travail. Avec deux angoisses non exprimées. Et d’une, il ne faudrait pas quand même qu’on demande trop d’argent pour travailler, ce serait mauvais pour les profits. Et de deux, si on se mettait en tête de refuser de perdre notre vie à la gagner ?
Le système dans lequel nous vivons nie le travail, invisibilise complètement les ouvriers, et notamment leurs conditions de travail, nie la réalité du salariat. Il méprise le travail, il méprise les savoir faire populaires et professionnels, il les combat même avec un management violent où l’humiliation prime sur la rentabilité. Et plus le travail est nié et méprisé, plus la « valeur-travail » est affirmée avec morgue. Car enfin, à quel propos nous ressort-on cette fameuse valeur-travail ? D’abord pour attaquer le système des allocations, dénoncer « l’assistanat ». Parce que la bourgeoisie n’est pas assistée peut-être ? On n’a pas dépensé de milliards pour sauver les banques, on n’aide pas les entreprises ? [1] La valeur-travail n’est alors qu’une façon de dénoncer une soit-disant paresse des classes laborieuses, ce qui est quand même un comble ! L’idée est aussi de diviser les prolétaires, de monter ceux qui occupent un emploi au rabais contre ceux qui cherchent un emploi au rabais.

L’idéologie de la valeur-travail sert à attaquer notre salaire notamment indirect. Notre salaire est constitué de notre paye (salaire direct) mais aussi du salaire différé (ou indirect) que nous procure la protection sociale sous forme d’allocations (maladie, chômage, retraite…). En effet, les cotisations, salariales et patronales, nous permettent de percevoir un revenu quand nous sommes empêchés de travailler, d’où le nom de salaire différé. Le slogan de la « valeur-travail » est toujours mobilisé pour attaquer ce système, et donc en réalité attaquer nos salaires. Les tenants de la « valeur-travail » ne supportent pas que le travail soit suffisamment valorisé pour que les prolétaires ne soient pas contraints de travailler jusqu’à l’épuisement.

Enfin, cette idéologie du travail a un autre intérêt très actuel. Glorifier « le travail » c’est refuser d’interroger le sens de ce dernier. L’important est de travailler, qu’importe comment, pour qui, pour quoi, qu’importe ce que l’on produit, qu’importe l’inutilité sociale, voire la nuisance sociale du poste que l’on occupe. Ce qu’il faut à tout prix en ces temps de questionnements sur l’avenir de l’humanité, c’est maintenir le consumérisme et la croissance comme horizons indépassables, travailler, travailler, et surtout ne jamais se demander comment ni pourquoi.

La glorification de la « valeur-travail » est de l’idéologie au sens propre du terme, un slogan destiné à masquer la réalité, celle de l’exploitation et du mépris du travail. Masquer la réalité, c’est bien la fonction première de l’idéologie.

Quel travail ?

On le voit, l’idéologie de la « valeur-travail » et la théorie de la valeur-travail ne sont pas synonymes, elles sont même en réalité antagoniques. Et pourtant on peut remarquer beaucoup d’ambiguïtés autour de tout ça dans le mouvement ouvrier et même parfois dans l’œuvre de Marx soi-même. Il y a notamment la question d’une dignité que permettrait le travail, ou non.

C’est qu’il faut savoir de quoi on parle quand on parle de travail. Déjà, il est un travail qui est tellement ignoré qu’on n’y pense même pas quand on aborde ce sujet, un travail qui représente pourtant 160% du temps de travail rémunéré d’après l’I.N.S.E.E., c’est le travail domestique… Et nous allons l’ignorer dans la suite de l’article, faute de place(mais sûrement pas faute de choses à en dire).

A la base, le travail, c’est l’ensemble des activités humaines coordonnées dans le but de produire quelque chose. [2] Et c’est donc bien une nécessité pour la survie de l’humanité. Même les chasseurs cueilleurs travaillaient.
Le seul travail que nous connaissions, nous, c’est un travail aliéné. Aliéné au sens littéral du terme, puisque nous vendons notre force de travail et n’avons donc aucun droit sur le fruit de notre travail. Aliéné aussi dans son sens imagé : comme salarié·e·s, nous n’en maîtrisons ni les modalités d’organisation, ni les modalités d’exécution, ni les caractéristiques de ce que nous produisons, ni son usage… Aliéné et aliénant. En poussant jusqu’au bout la division du travail, le capitalisme nous a dépossédé·e·s de toute vision d’ensemble, nous savons quels gestes nous devons faire, nous ne savons ni ce qui se passe avant, ni ce qui se passe après. Les ouvriers et ouvrières de l’automobile à la chaîne n’ont pas la moindre idée de la construction d’une automobile, voire même d’une portière. Elles et ils ne connaissent que la pièce ou le bout de pièce qu’ils ou elles fabriquent. Nous n’avons aucune vision d’ensemble de ce que nous faisons, du moins pour la majorité d’entre nous. Tout juste si nous avons une idée de comment nous nous insérons dans cet ensemble. Et bien sûr, ce travail aliénant contraint l’ensemble de notre vie quotidienne : horaires, logement, loisirs, santé, fatigue… Et encore, je n’ai pas abordé la question des « bullshit jobs », ces emplois qui semblent totalement inutiles et qui pourtant occupent pas mal de salarié·e·s, dont de plus en plus ont le sentiment d’une vie vide de sens.. Sans parler des emplois socialement nuisibles, que quelques un·e·s cherchent à déserter.
Dans ce contexte, parler de dignité du travail à propos d’emplois pénibles, dangereux, voire dégradants peut sembler assez hors-sol. Et pourtant…

Le travail, une valeur de résistance sociale

Depuis que l’exploitation existe, les exploité·e·s ont le sentiment, justifié, que ce sont elles et eux qui font vivre la société par leur travail. Et ce sentiment, cette réalité en fait, est la base d’un sentiment de dignité et donc de révolte contre un ordre social qui les écrase et les méprise.

« L’homme est un animal social » disait déjà Aristote. Le sentiment d’utilité pour la société est pour l’être humain un sentiment qui peut donner sens à sa vie. Se sentir inutile au monde fait partie de la déchéance dont se sentent frappé·e·s de nombreux et nombreuses chômeuses et chômeurs, exclu·e·s, et qui explique l’apparente passivité de beaucoup. Toutes les études sociologiques menées dans l’ensemble du monde occidental montrent que, contrairement à ce que nous prétendent les pseudo-défenseurs de la « valeur-travail », l’immense majorité des « bénéficiaires » d’allocations sociales préfèrent travailler non seulement à revenu égal à leurs allocations, mais même à revenus inférieurs (dans certaines limites quand même !). Et ça, ça n’a aucune explication possible dans une vision libérale de la société où seul l’argent motiverait les individus.

Cette question de la dignité du travail est l’enjeu d’une lutte sourde et féroce entre prolétaires et patronat depuis le début du capitalisme. C’est d’abord un enjeu de pouvoir. Les prolétaires maîtrisent leur travail (celles et ceux qui ne le maîtrisent pas sont viré·e·s de toutes manières), et pas le (la) propriétaire de leurs ateliers. C’est une limite au contrôle de ce ou cette dernier(ère) sur le travail des prolétaires, et notamment sur le temps nécessaire, le process, les contraintes de qualité. Tout l’enjeu de la mise en place du taylorisme et du fordisme était de casser les métiers et les qualifications, de déposséder les prolétaires de leur savoir, pour leur faire exécuter des ordres le plus bêtement possible. Et l’enjeu n’était pas seulement l’emploi d’une main d’oeuvre non qualifiée et réputée plus docile (noirs aux Etats-Unis, femmes, immigré·e·s, ruraux (rurales)…), l’enjeu était le pouvoir le plus complet possible du capital sur le travail, jusque dans ses modalités concrètes. D’où la parcellisation du travail, dont le but, répétons-nous, n’est pas seulement l’emploi d’une main d’œuvre non qualifiée, mais bien l’aliénation complète du travail.

L’être humain n’est pas seulement un animal social, c’est aussi un animal intelligent. Le patronat s’en est aperçu à ses dépens lors des premières tentatives de robotisation. Certain·e·s considèrent, hélas jusque dans nos milieux, que certaines tâches sont totalement imbéciles. Ce sont les premières tâches qu’on a cherché à robotiser. On peut prendre un exemple dans la sidérurgie. Il est un travail particulièrement bête et pénible, d’ailleurs exécuté uniquement par des immigrés, sortir les plaques d’acier des fours pour les empiler. C’est ce qu’on a robotisé en premier. Toutes les plaques d’acier ont alors été foutues. Ce que faisaient les ouvriers et ignoraient les ingénieurs (et pourquoi demander à des abrutis, incultes de surcroît, hein ?), c’est qu’ils décalaient légèrement les plaques en les empilant pour ne pas qu’elles se rayent. Pas les robots…

L’être humain exerce son intelligence partout, et il existe des marges d’initiative, si minuscules soient-elles, partout. Nous en sommes victimes chaque fois qu’un service est numérisé. Les machines, elles, n’ont pas d’initiative et ne sont pas capables de répondre à nos demandes dès que nous sommes à la limite d’une case. Même la standardiste de base non qualifiée savait le faire et nous adresser au bon endroit. Cette marge d’initiative a toujours constitué une limite au contrôle concret du capital sur le travail. Quel que soit le boulot. Ne nous laissons pas contaminer par le mépris de classe qui consiste à considérer qu’il est des emplois sans valeur ou indignes, qu’il est des emplois tellement idiots qu’ils pourraient être occupés par des singes. Il est des emplois pénibles, il est des emplois dangereux, il est des emplois salissants, il est des emplois répétitifs, il est des emplois méprisés, mais ces emplois sont souvent parmi les emplois les plus socialement utiles, et oui, la conscience de cette utilité est une base de dignité et de résistance.

Cette lutte entre prolétaires qui tentent de conserver la maîtrise de leur travail et patronat qui voudrait étendre son contrôle sur l’ensemble du processus est une lutte perpétuelle au quotidien. La résistance ouvrière peut aussi bien prendre la forme de la conscience professionnelle (incompatible avec les impératifs de rentabilité et l’obsolescence programmée) que du sabotage, sans oublier la pratique quasi-universelle de la perruche. Le patronat, lui automatise et numérise, pas seulement pour gagner en productivité, pour gagner aussi en contrôle. Les machines coûtent nettement plus cher que les salarié·e·s et la qualité de leur production est constante, mais pas forcément top.

L’idéologie a généralement pour fonction de masquer la réalité au service de l’ordre établi. Le travail est une question tabou du capitalisme : il a besoin qu’on bosse, mais le rôle réel de notre travail comme source de sa richesse doit être masqué, la lumière ne doit pas être faite sur les conditions réelles de l’exercice de notre travail concret. Ces politiciens bourgeois pleins de morgue qui vantent la valeur-travail sont bien des sadiques, il s’agit de nous contraindre à bosser en aggravant nos conditions de travail pour mieux nourrir leurs privilèges. Ils martèlent cette idéologie pour mieux nous monter les un·e·s contre les autres, pour mieux nous retirer nos droits sociaux.

Toute idéologie, pour avoir une influence sociale, se doit cependant de s’accrocher sur une réalité. Et cette réalité, c’est la fierté de leur travail que partagent beaucoup d’exploité·e·s. Cette fierté repose en fin de compte sur la conscience d’apporter sa pierre à l’édifice de la société, que tout méprisé·e que l’on soit, on dispose d’un savoir et on produit quelque chose, on est utile au monde, on n’est pas un parasite. Bien sûr, cette fierté est utilisée par le capital et est aussi une forme de soumission. Mais rappelons-nous qu’une société communiste ne sera pas une société sans travail. Ce sera une société où le travail ne sera plus aliéné, sera probablement moins volumineux ou en tous les cas son volume sera choisi socialement, une société où les travaux les plus contraignants seront partagés entre tous et toutes.

Sylvie

A lire ou relire

POUR EN FINIR AVEC LE TRAVAIL SALARIE

Le travail demeure, et très certainement pour longtemps encore, au centre de nos préoccupations : mais pas comme valeur positive ou simplement comme élément de lien social, mais parce que sans travail, pas de possibilité de revenu décent, donc pas de vie décente dans cette société de consommation où tout à un prix. C’est précisément de cette société dont nous ne voulons plus. Une société où le travail n’est pas une activité humaine partagée en fonction de besoins librement décidés, mais un esclavage salarié destiné à produire n’importe quoi du moment que ça se vend et que les capitalistes peuvent réaliser des profits.
Cette « crise du travail » permettra peut-être de tordre enfin le cou à de « vieilles croyances » telles lla nécessité de la croissance, du productivisme, de la prépondérance et de la domination de la gestion ou de l’administration des choses (l’économie) « pour s’en sortir » … Autant de fuites en avant qui caractérisent le système capitaliste.

Ce livre de 210 pages, réalisé par l’OCL et édité chez Acratie, n’est qu’une contribution à la recherche d’une alternative au règne de la marchandise — une alternative nécessairement politique, et dont l’objectif est la fin de la domination sous toutes ses formes (exploitation, esclavage, ordre patriarcal, saccage de la planète…)

1997 • Éditions Acratie • 214 pages • 13 x 21,5 cm • 9 euros

Notes

[1D’après une étude récente, les aides aux entreprises représenteraient environ trois fois les aides sociales « non contributives »

[2En fait non, au départ c’est le travail de l’accouchement ! Intéressant non ? Ces définitions sont reprises du « petit Robert ».

Répondre à cet article


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette