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Méga-bassines et centrales nucléaires, un même monde à détruire.

mardi 13 décembre 2022, par Administrateur OCL Web


Contre les bassines et les centrales l’ennemi est le même : une organisation sociale basée sur le profit, l’accumulation et l’expansion, les inégalités et l’exploitation des humains, et par conséquent la destruction – cela s’appelle le capitalisme.

Pour contribuer
au réchauffement climatique, vive le nucléaire !

Il est totalement faux de prétendre qu’une centrale nucléaire ne produit pas de CO2. La stratégie d’EDF sur ce point est strictement identique à celle qu’elle a toujours utilisée pour faire croire que le prix de l’électricité nucléaire était le moins cher. Il suffisait pour cela de ne prendre en compte que les coûts de l’exploitation directe, de l’entre- tien et d’une partie seulement de la construction des centrales, et de mettre de côté ceux de la gestion des déchets (non encore résolue), de la politique impérialiste pour se procurer l’uranium, des catastrophes inévitables et du démantèlement, etc.
De la même manière, pour pouvoir affirmer qu’une centrale nucléaire ne produit pratiquement pas de CO2, il faut ne pas tenir compte, là non plus, de l’ensemble du cycle nucléaire : extraction du minerai d’uranium abandonnant des stériles radioactifs à des populations totalement dému- nies, transport vers Narbonne où il est affiné chimiquement, puis au Tricastin où il est enrichi, et enfin à Marcoule où il est transformé en barres de combustibles qui seront livrées aux centrales. Ajoutons à ce cycle infernal les quantités de béton et d’acier nécessaires à la construction des centrales et des infrastructures attenantes, et vous aurez une idée des millions de tonnes de CO2 nécessaires en amont à la production d’électricité nucléaire. Vous aurez par la même occasion des éléments assez précis pour cocher les cases dans le quiz « A qui profite le crime ? » : Spie, Bouygues, Engie (ex-Suez), Orano (ex-Areva), Siemens, Als- tom, etc., bref les pilotes du capitalisme en France, qui font les bénéfices que l’on sait tandis qu’au Parlement on pleurniche sur l’inflation.

Le réchauffement climatique conçu comme moyen de remettre le nucléaire en selle

Autre grand mensonge : si on arrêtait sans délai le nucléaire, ce serait souffrance pour tout le monde et pénurie à tous les étages.
Faux ! Les 450 réacteurs nucléaires de la planète (450 « chances » de catastrophe) ne produisent que
10 % de la production mondiale d’électricité, et comme l’électricité ne représente que 20 % de l’énergie consommée, cela veut dire que seule 2 % de toute l’énergie consommée dans le monde pro- vient du nucléaire. En France, le pays le plus nucléarisé, ce sont 16 % des besoins énergétiques qui sont fournis par le nucléaire. Se passer de 16 % d’électricité n’entraînerait pas la pénurie dont les pouvoirs nous menacent. On s’en rend compte dès aujourd’hui lorsque la moitié du parc nucléaire est à l’arrêt : malgré les discours les plus alarmistes savamment orchestrés destinés à nous faire peur et surtout à valider le nucléaire, les inconvénients seront minimes malgré la volonté du gouverne- ment de les faire subir à des secteurs qui impactent directement la majorité de la population (chauffage, hôpitaux...).

Bien sûr il doit y avoir une réduction importante de la consommation d’électricité. Mais ce sont des secteurs comme le militaire, l’aérospatial, la chimie à haut risque, les grands travaux énergivores dont la majorité d’entre nous n’a que foutre et dont la seule fonction est d’enrichir les riches et de faire perdurer un mode de production qui nous tue, qu’il faut éradiquer au plus vite !

Pas de lutte contre les mégabassines sans lutte pour la fermeture sans délai des centrales nucléaires ! Cela n’aurait aucun sens d’obtenir que les bassines ne soient pas construites et d’accepter que les centrales ne ferment qu’en 2050 !

La stratégie consistant à dire qu’il faut d’abord développer le renouvelable de façon à pouvoir, dans trente ans (!), en finir avec le nucléaire est une ineptie qui conduit à repousser sans cesse l’arrêt du nucléaire.

Ni schizophrènes ni politicards, soyons conséquents
NON aux méga-bassines, arrêt du nucléaire
TOUT DE SUITE

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1 Message

  • Bonjour il y a une coquille dans l article ou une confusion. Si on arrêtait le nucléaire en France il faudrait se passer de 16. Pour-cent de l énergie global consommée . La part du nucléaire représentant dans la production d électricité environ 70 pour-cent, l électricité toute sources par ailleurs représente environ le quart de l ensemble des énergies .

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