CA 327 février 2023
La scission du NPA
jeudi 16 février 2023, par
Les opposants de gauche à la ligne Besancenot-Poutou semblent croire que la crise que connait le NPA est la conséquence d’une mauvaise stratégie de la direction du parti qui n’aurait pas su gérer l’émergence inattendue, à la gauche du PS, du FdG puis de LFI et aurait été ainsi contrainte à privilégier avec lui une alliance de type social-démocrate au détriment de la mise en place d’une véritable politique de rupture anticapitaliste. Cette scission nous donne l’occasion de revenir sur les fondements historiques du trotskisme et de ses ambiguïtés à l’égard de l’URSS et des partis communistes. Contrairement à ce que prétend ce courant, ce ne sont pas des dirigeants particulièrement clairvoyants de partis qui font l’histoire mais le niveau de la lutte des classes. Par conséquent, il faut trouver d’autres explications que la traitrise des uns et des autres pour comprendre ce qui s’est passé entre le soulèvement populaire d’ampleur que fut la Révolution russe et la mise en place d’une dictature sanglante aux antipodes absolues de tout projet communiste dont l’Etat soviétique n’a gardé que le mot.
L’image positive d’un Trotski héros tragique de la critique de la bureaucratie soviétique s’est construite, au fil du temps et au-delà de la stricte mouvance qui lui est consacrée, grâce à l’acharnement de Staline contre lui et ses partisans. Ecarté, pourchassé, banni puis assassiné, il est devenu, victime et martyr, le symbole de l’opposition de gauche au maître du Kremlin.
Considéré en outre comme un homme de grande culture, ouvert aux nouvelles formes d’expression artistique telles que le surréalisme, maîtrisant bien le français, il a séduit (sans les affilier pour autant) bien des intellectuels de l’entre-deux-guerres (1), c’est un profil du « vieux », parfaitement antinomique de celui de la brute inculte et honnie que fut Staline, qui s’est construit au sein des mouvances d’extrême gauche qui tentaient, en France, de résister à la mainmise du PCF inféodé à Moscou sur le mouvement ouvrier.
Pourtant, cette vision d’un Trotski symbole de la dénonciation de la bureaucratie soviétique procède d’une description quelque peu revisitée de l’histoire qui oblige à rappeler que le bonhomme a mis pas mal de temps à s’y coller… et du bout des lèvres.
En août 1918, le journal anarchiste Golos Truda, dont le premier numéro est paru en août 1917 deux mois avant le coup d’état bolchevik, est saisi par la Tchéka pour avoir publié un avertissement de Voline : « Les bolcheviks développeront une autorité politique et un appareil d’État qui écraseront toute opposition avec une poigne de fer. » Dès 1918 également, le Parti socialiste de Grande Bretagne considère que l’URSS n’est pas une forme, même déformée, de socialisme mais un capitalisme où l’Etat est directement propriétaire de la majorité des moyens de production. La gauche germano-hollandaise (Pannekoek, Gorter) qui fait un constat semblable est exclue en 1921 de la IIIe internationale .
En URSS, sans aller comme les précédents, jusqu’à parler de capitalisme d’Etat, l’opposition ouvrière (Chliapnikov, Medvedev, et Kollontai dans un premier temps…) se constitue en 1919 pour dénoncer la « machine bureaucratique » qui « bride les initiatives de la base ouvrière ». Son influence est telle qu’elle représente presque la moitié des délégués à la conférence de Moscou de 1920 consacrée à l’importante question syndicale (nous sommes alors en pleine étatisation de l’Industrie). Alors que Lénine lui-même, considérant que « l’Etat soviétique n’est pas tout à fait ouvrier… et présente une déformation bureaucratique », affirme que les syndicats doivent encore jouer un rôle, le futur héros de la lutte antibureaucratique se prononce quant à lui contre le droit de grève… puisque l’URSS est un Etat ouvrier : on ne peut faire grève contre soi-même ! (2).
L’année suivante le droit de fraction est supprimé dans le parti et l’opposition ouvrière dissoute.
Pendant toutes ces années notre commissaire à la guerre, membre du Politburo, chaud partisan de la création de la Tchéka, de la « terreur révolutionnaire » et de la militarisation du travail transformant chaque gréviste en déserteur à fusiller, ne se sera donc pas distingué par une virulente critique de la bureaucratie ! Il déclenche la répression contre les insurgés makhnovistes qui entendaient à la fois vaincre les armées blanches de Wrangel et instaurer le communisme libertaire, jusqu’à les anéantir définitivement fin 1921. En mars de cette même année, soutenu par la plupart des tendances dirigeantes du Parti (y compris l’opposition ouvrière), il écrase dans le sang les insurgés de Kronstadt qui réclamaient le retour du pouvoir aux Soviets et dénonçaient la bureaucratie du régime.
Mais les temps changent. Staline prend de plus en plus de pouvoir au fur et à mesure que la santé de Lénine décline. Il faut attendre 1923 pour que Trotski, rejoignant l’opposition de gauche (3) dénonce la mainmise de la bureaucratie sur le parti… mais en interne seulement, par une lettre au Politburo. Selon lui, l’excroissance de la bureaucratie est due à la faiblesse du développement des forces productives (autrement dit à l’arriération du peuple) et aux difficultés que rencontre la révolution mondiale (ce qui est exact). Mais il n’est pas question d’y voir la montée d’une classe sociale en train de s’emparer des moyens de production qui sont et doivent rester entre les mains de l’Etat.
Il est ensuite viré du gouvernement en 1924, du parti en 1927, exilé dans la province du Kazakhstan en 28, expulsé du pays vers la Turquie en 1929. Staline est devenu le maître absolu.
Malgré cela, jusqu’en 1933, Trotski considère que c’est de l’intérieur (du parti et de l’Etat soviétique) que l’on peut combattre la bureaucratie. Ce n’est qu’en 1938 que, constatant l’impossibilité de ses partisans restés en Union soviétique à échapper à la répression féroce menée par le Guépéou (4) contre toutes les oppositions qu’il se résout à agir de l’extérieur en fondant la IVe internationale. Mais toujours avec une stratégie de redressement des appareils bureaucratisés.
Trotski s’oppose fermement à l’hypothèse selon laquelle la victoire de Staline signifierait qu’une nouvelle classe sociale s’est emparée du pouvoir (comme Thermidor entérinait l’ascension de la bourgeoisie en 1795 en France ) et à caractériser l’URSS comme un capitalisme d’Etat.
Et on comprend pourquoi : vouloir simplement régénérer le processus révolutionnaire et avec lui le parti communiste c’est affirmer que le fond de la politique menée depuis 1918 a été la bonne, qu’elle a été simplement « dégénérée » et qu’il s’agit simplement de reprendre les rênes du Parti en écartant les traitres. A l’inverse, si on constatait que la bureaucratie était devenue une classe sociale qui gère une forme de capitalisme d’Etat en fonction de ses intérêts propres cela voudrait dire qu’il faut une nouvelle révolution pour mettre à bas les fondements de ce qui s’est construit depuis 1918. Ce serait remettre en question le dogme selon lequel la concentration des moyens de production entre les mains de l’Etat et réalisée par le Parti au nom du prolétariat est la marque essentielle d’une révolution. Une sorte de suicide politique et intellectuel certainement très difficile à vivre !
Trotski finit par reconnaitre quand même la prise de pouvoir par la bureaucratie. Mais il se refuse toujours à la considérer comme une classe sociale et préfère utiliser le terme de bonapartisme qui désigne la dictature d’un homme ou d’un Etat, y compris sur la classe qu’il est censé représenter mais dont il défendrait quand même en définitive les intérêts. Il faut une simple opération chirurgicale : ôter la partie cancéreuse (le caractère bureaucratique) en gardant l’ensemble sain (le caractère ouvrier de l’Etat et du Parti). Ne rien détruire mais transformer en faisant appel aux « acquis de la révolution russe » qui demeurent dans l’un et l’autre.
Et s’il reste des « acquis révolutionnaires » en URSS, il doit bien en rester dans les partis communistes internationaux inféodés au Kremlin. Ces débats sur la nature de l’URSS se sont donc reproduits à l’identique, non seulement à propos des « partis frères » dans le monde qui s’alignaient sur l’URSS mais aussi à propos de partis comme la SFIO, certes réformistes depuis le début, mais quand même issus du moule commun que fut le mouvement ouvrier. Y restait-il encore des traces de projet émancipateur, de communisme ? Y avait-il par conséquent matière à les remettre sur le droit chemin en s’appuyant sur les éléments sains qui le composaient ?
Tel fut l’essentiel des débats qui animaient les différentes fractions des mouvements trotskistes depuis l’exil du « vieux » jusqu’à aujourd’hui. Et comme il ne s’agissait pas de remettre en question le dogme de la nécessité d’un parti d’avant-garde s’emparant d’un Etat devenu magiquement prolétarien, la réponse était le plus souvent oui. En revanche les conséquences tactiques variaient considérablement selon les analyses qui étaient faites du contexte international et surtout de la montée du fascisme (antifascisme ou révolution ?) donnant naissance aux diverses fractions et organisations trotskistes.
Comment sceller des alliances avec les tendances jugées les plus révolutionnaires à l’intérieur du PCF ou de la SFIO ? Quels critères faut-il retenir pour juger de ce qui est révolutionnaire ou non ? Faut-il se rallier au Front populaire ou inciter la gauche de Marceau Pivert à faire scission ? Faut-il œuvrer à la réunification syndicale avant et après la guerre ? Est-il préférable d’entrer dans la résistance par le biais des FTP et des FFI ou constituer des groupes autonomes œuvrant à faire mettre crosse en l’air aux soldats allemands au nom de l’internationalisme prolétarien ?
Autant de questions légitimes qui se posaient aussi bien chez les libertaires que chez les trotskistes, mais que ces derniers abordaient toujours dans une vision élitiste de direction à prendre (soit ouvertement, soit plus discrètement par la méthode de l’entrisme), jamais en vue de favoriser l’émergence d’un mouvement autonome venu du bas.
Mais pour se poser ces questions, encore faut-il qu’il existe des organisations (syndicales ou politiques) encore bien en chair et en bonne santé à infléchir ou à infiltrer, sous peine de ne participer qu’à des tempêtes dans des verres d’eau à moitié vides. Et, au fil du temps elles ont été de plus en plus difficile à trouver.
A partir de 1980, après une période de montée des luttes du prolétariat, la bourgeoisie reprend mondialement l’offensive (5) : c’est la décennie Reagan aux USA et Thatcher en GB, Pinochet au Chili, mais aussi le « tournant de la rigueur » du gouvernement socialiste en 1983, etc.
Puis, de manière inattendue, 1990 sonne le glas de l’URSS après la chute du mur de Berlin l’année précédente. Contrairement aux espérances ancrées dans les milieux d’extrême gauche et libertaire, cet heureux événement ne fut pas le fruit d’une explosion populaire contre une dictature mais celui de l’implosion d’un système incapable de se reproduire. Au lieu de favoriser mondialement la renaissance des luttes populaires, elle donna plutôt un signal positif aux bourgeoisies et au Capital pour poursuivre leur assaut contre les conquis et les compromis obtenus par les salariés depuis plus d’un siècle de par le monde.
Les restructurations capitalistes l’ont emporté malgré les quelques barouds d’honneur que furent la grève des mineurs en Angleterre en 84-85 ou celle des sidérurgistes en France au tournant des années 80. Les syndicats, battus sur le terrain des luttes et minés par ailleurs par des décennies de collaboration de classe et d’intégration dans les structures étatiques, sont de plus en plus déconnectés des réalités sociales et ne sont plus en mesure de représenter la colère salariale qui devra trouver d’autres chemins lorsque qu’elle tente de reprendre son souffle.
Apparaissent alors à la fin des années 80 en France les coordinations (infirmières, enseignantes, étudiantes, cheminotes) et la pratique généralisée d’AG de grève… quand il y a grève. D’une manière générale, et pas seulement pour ce qui concerne les revendications salariales, les mouvements de protestation qui touchent d’autres secteurs de l’oppression se structurent plus qu’auparavant en partant de la base et deviennent de plus en plus sensibles à ne pas se faire déposséder par des appareils venus d’en haut.
Parallèlement, c’est à cette même période que s’amorce le déclin de la participation électorale aux législatives. En 1986 l’abstention n’était que de 21,5 %. En 1988 elle grimpe à 34 %, se stabilise plus ou moins jusqu’en 2002 (35 %) et grimpe de manière vertigineuse ensuite : 40 % en 2007, 43 % en 2012, 51 % en 2017, 53 % en 2022. Les partis, à l’image des syndicats, ne sont plus ce qu’ils étaient. Les capitalistes sont en passe de trouver d’autres relais plus « modernes » et liés aux technologies nouvelles pour « représenter »/contrôler la société dite civile, et d’autres moyens plus adaptés au développement des forces productives pour piloter l’Etat.
Une des conséquences généralement peu évoquées de cette désaffection est que la coupure entre le syndical et le politique conçu comme un jeu entre les partis dans l’arène parlementaire, s’amenuise de plus en plus au profit d’une vision beaucoup plus globale d’un politique qui inclut l’action de tous les jours des travailleurs. C’est le monde de la représentation qui est mis à mal et qui, par conséquent, met en difficulté les groupes qui en étaient les acteurs consentants. Mais cette désaffection, positive à nos yeux, ne veut pas dire pour autant qu’un boulevard s’offre aux libertaires !
Le NPA et la quatrième internationale-secrétariat unifié est certainement le courant de la famille trotskiste qui a été le plus attentif aux évolutions précitées avec ses nouvelles formes d’organisation et ses nouveaux champs de lutte. Mais sans pour autant abandonner la perspective électoraliste permettant de s’insérer dans le jeu politicien dans lequel, sans doute, ils estimaient qu’il restait, là aussi, un « acquis » à préserver : la démocratie bourgeoise. Tant et si bien qu’en passant de la LCR au NPA c’est le « révolutionnaire » de la Ligue communiste qui est passé discrètement à la trappe, sous-entendant ainsi qu’il fallait attendre des jours meilleurs pour penser à une révolution et que, pour l’instant, favoriser la construction d’un nouveau front populaire (avec ou sans les socialistes actuels, comme cela s’est posé jadis avec ou sans les radicaux de gauche) était l’essentiel.
Tout cela étant dit ce serait verser nous-même dans une forme de trotskisme (6) que d’expliquer la crise du NPA essentiellement par des errements historiques et les orientations de l’organisation ces dernières années. Evidemment, c’est l’exercice auquel se livre chaque chapelle concurrente pour mieux mettre en évidence la « justesse » de sa propre ligne et tenter de séduire quelques dissidents. Mais cela revient à mettre de côté un point fondamental : TOUTES les organisations politiques sont en crise, les petites comme les grandes, quelle que soit leur idéologie, tout simplement parce que, comme nous l’avons dit plus haut, c’est une forme de représentation qui sert de moins en moins la gouvernance capitaliste et qu’elles ne correspondent plus, tant idéologiquement que structurellement à la manière dont une partie importante de la base de la population agit et pense.
Les organisations dites anticapitaliste, libertaires compris, se prennent en plus dans les dents la quasi disparition de l’idée de révolution qui est la conséquence des difficultés que les salariés eux-mêmes rencontrent pour résister aux assauts patronaux depuis quelques décennies. Il s’agit tout bonnement du niveau de la lutte des classes dont nous pensons, quant à nous, qu’il ne dépend que peu de l’orientation de tel ou tel parti ou de celle d’une quelconque avant garde autoproclamées. Il s’agit plutôt d’une capacité collective à se constituer en classe pour reprendre l’offensive contre le système d’exploitation. Et celle capacité ne peut pas se construire à partir du haut. En ce sens la crise du NPA est aussi la nôtre car il s’agit pour tout le monde d’aborder avec ces données la question du rôle des regroupements révolutionnaires (7).
JPD
En février 2015 (CA247) dans une présentation du livre d’Olivier Besancenot et Michael Löwy Affinités révolutionnaires, nos étoiles rouges et noires, nous écrivions ceci :
« Que les étoiles rouges cessent d’avoir un œil rivé sur la gauche (même de la gauche) institutionnelle et accepte l’idée que la politique ce ne sont pas les alliances de partis ni même les partis eux-mêmes, mais l’autonomie des luttes et des idées ; que les étoiles noires renouent avec leur filiation et les analyses de classe en se débarrassant des scories post-modernes. C’est à ce prix que la redécouverte d’affinités pourrait impacter un tant soit peu la situation sociale présente. A condition bien sûr de travailler ensemble pour dénicher quelles sont les forces qui, dans l’existant d’un capitalisme en plein développement et en pleine mutation, pourraient être porteuses de leviers pour un changement social. Ce n’est certainement plus la classe ouvrière du siècle dernier, du moins telle qu’elle était constituée. Mais est-ce pour autant n’importe quel groupe de substitution que diverses tendances mettent en avant périodiquement ? (Nous avons eu droit au tiers-monde, au sous-prolétariat, aux immigrés, aux classes moyennes, aux techniciens, aux femmes…). Certainement pas, mais ce n’est pas une mince affaire !
Notes :
(1) Citons entre autres les écrivains Maurice Nadeau, André Breton, Benjamin Péret, Simone Weil, André Malraux ou Pierre Naville, les peintres André Masson, Frida Kahlo et Diego Rivera, et bien sûr des militants communistes oppositionnels animateurs de la revue Révolution prolétarienne comme Pierre Monatte, André Rosmer, Marcel Martinet, ou libertaires comme Daniel Guérin.
(2) Lénine, Les syndicats, la situation actuelle et les erreurs de Trotski, 30 décembre 1920
Lénine, Discours sur les syndicats, 14 mars 1921)
(3) A ne pas confondre avec l’opposition ouvrière créée en 1919 à l’intérieur du Parti. Cette dernière refuse que l’on fasse appel à des techniciens de l’ancien régime pour faire tourner la machine économique et entend accorder une plus grande place aux syndicats et aux ouvriers en instaurant un contrôle ouvrier sur la production, sans pour autant remettre en question la centralité du Parti bolchévik, ce qui a comme conséquence qu’elle se dissocie de la révolte de Kronstadt. L’opposition de gauche (1923-1927) à laquelle Trotski s’est rallié, s’oppose à la doctrine stalinienne du socialisme dans un seul pays et dénonce la bureaucratisation du parti menée par Staline, Kamenev et Boukharine. La plupart de ses membres seront physiquement éliminés au cours des années. En revanche certains membres de l’opposition ouvrière seront épargnés, comme Kollontai qui sera éloignée de Moscou et envoyée à l’étranger pour des missions diplomatiques.
(4) Le Guépéou a succédé en 1922 à la Tchéka qui deviendra en 1934 le NKVD, puis le KGB en 1954 jusqu’en 1991 et dont Poutine fut un brillant officier.
(5) Cette séquence politique et la doctrine concomitante est souvent appelée néolibéralisme. Un terme plutôt ambiguë car il permet de suggérer qu’il s’agirait d’autre chose qu’un moment dans la logique du capitalisme.
(6) Alors que certains au NPA disent ne plus l’être.
(7) Voir encart