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La désintégration, c’est l’intégration

Réflexions sur une époque bien orwellienne

dimanche 16 octobre 2022, par Courant Alternatif

Depuis la victoire du « libéralisme » sur le « communisme », les tenants de l’ordre établi s’emploient en Occident à nous convaincre que nous sommes dans le meilleur des mondes possibles, et les courants postmodernes leur apportent une aide précieuse en cherchant une meilleure insertion dans les sociétés existantes pour les innombrables minorités (parmi lesquelles ils placent les femmes) dont ils défendent les intérêts particuliers. Dans le même temps, l’abstention lors des scrutins prend de l’ampleur, mais elle reste invisibilisée en dehors des périodes électorales, et le manque de perspectives empêche l’apparition de mouvements contestataires en mesure de commencer à lézarder le système capitaliste et patriarcal.
Certes, la société imaginée par George Orwell pour 1984 à partir des régimes stalinien et nazi ressemble a priori peu à celle de la France, par exemple, où la Constitution reconnaît des droits tels que la liberté d’expression et de grève, ou encore le pluralisme des partis – et où aucun ministère de la Vérité ou de l’Amour n’a pour l’heure vu le jour. En revanche, certains traits leur sont communs, et ils montrent que le bellicisme, le sécuritaire et la propagande ne sont pas l’apanage des Etats totalitaires.


Depuis la victoire du « libéralisme » sur le « communisme », les tenants de l’ordre établi s’emploient en Occident à nous convaincre que nous sommes dans le meilleur des mondes possibles, et les courants postmodernes leur apportent une aide précieuse en cherchant une meilleure insertion dans les sociétés existantes pour les innombrables minorités (parmi lesquelles ils placent les femmes) dont ils défendent les intérêts particuliers. Dans le même temps, l’abstention lors des scrutins prend de l’ampleur, mais elle reste invisibilisée en dehors des périodes électorales, et le manque de perspectives empêche l’apparition de mouvements contestataires en mesure de commencer à lézarder le système capitaliste et patriarcal.
Certes, la société imaginée par George Orwell pour 1984 à partir des régimes stalinien et nazi ressemble a priori peu à celle de la France, par exemple, où la Constitution reconnaît des droits tels que la liberté d’expression et de grève, ou encore le pluralisme des partis – et où aucun ministère de la Vérité ou de l’Amour n’a pour l’heure vu le jour. En revanche, certains traits leur sont communs, et ils montrent que le bellicisme, le sécuritaire et la propagande ne sont pas l’apanage des États totalitaires.

En régime « libéral », pas besoin d’un Big Brother

La guerre froide entre les blocs de l’Est et de l’Ouest est terminée, mais les puissances impérialistes actuelles ne se partagent pas moins la planète. De plus, les conflits armés sont réapparus en Europe. Les adhésions à l’Otan annoncées par des pays ex-soviétiques ont motivé, en février dernier, l’invasion de l’Ukraine par la Russie bien davantage que le prétexte avancé par Poutine pour ce faire (renverser Zelensky le « fasciste ») ; et l’intervention russe a entraîné une réotanisation et une remilitarisation de l’Europe. La spirale qui se dessine conduira sans doute à d’autres affrontements militaires.
Par ailleurs, la pandémie a favorisé le renforcement de l’autorité dans beaucoup de pays. Grâce à l’« état d’urgence sanitaire », Macron a ainsi régné en maître, et d’autres pandémies ou événements exceptionnels prochains sont susceptibles de donner tout aussi facilement les pleins pouvoirs aux gouvernants.

Ce sont cependant surtout un certain usage du langage et le poids pris, dans les sociétés imprégnées de postmodernisme, par les apparences sur la réalité qui évoquent 1984.

Comme dans cette dystopie, l’inversion des valeurs est l’un des procédés par lesquels les gouvernants imposent leur vision du monde. « La guerre, c’est la paix [1] » a déjà servi de multiples fois, dans l’Histoire, à justifier des interventions militaires ici ou là. Un autre slogan, émanant d’EDF et de l’État, nous assure maintenant aussi, en France : « Le nucléaire, c’est l’énergie propre » idéale pour « régler » le problème du dérèglement climatique – alors que les accidents de ses centrales et les déchets qu’elles produisent font d’elle l’énergie la plus dangereuse ET la plus sale pour la santé. Dans l’après-68, pareille arnaque aurait été accueillie comme il se doit parce qu’il existait un mouvement antinucléaire. Mais, quoique les accidents de Tchernobyl, en 1986, et de Fukushima, en 2011, aient confirmé les pires craintes suscitées par l’atome, ce mouvement a périclité – pour diverses raisons : le choix du tout-électrique par les gouvernements successifs (après le chauffage, la voiture) ; l’intense « com » des nucléocrates assurant que l’alternative au nucléaire était la bougie… ou encore la fameuse « résilience ».

On éduque activement les populations à « faire avec le malheur », quel qu’il soit, et à l’accepter comme si rien ni personne n’en était jamais responsable. En attendant la survenue des catastrophes nucléaires futures, divers Etats (en particulier le Japon) font des expériences sur les victimes des catastrophes passées afin de créer un novhomme capable de vivre en territoire contaminé [2]. Macron, devenu ces derniers mois un fervent chantre de l’atome, n’a que la résilience à la bouche – mais une bonne partie des écologistes (comme à EELV) et des opposant-e-s à des projets de parcs éoliens industriels ou d’usines à cochons sont mezza voce sur la même longueur d’onde. Pas question de ralentir la croissance économique, qui assure un maximum de profits à une minorité et une certaine paix sociale dans les sociétés dont l’horizon a été bouché.

Dans les années 1980 et 1990, les régimes de gauche puis de « cohabitation » ont œuvré à la désindustrialisation de la France (donc au dynamitage des bastions syndicaux), tandis que les médias et l’intelligentsia proclamaient la disparition de la classe ouvrière et vantaient les charmes de « classes moyennes » très extensibles – « La désintégration, c’est l’intégration », en quelque sorte.

La conscience qu’avait une large fraction du prolétariat de subir la même exploitation, et qui l’incitait à mener une action solidaire pour y mettre fin, est devenue un non-sujet. Pour nous convaincre que le clivage dans la société se situe désormais entre les générations, et plus entre les classes, on nous présente depuis quelques années « les baby-boomers » comme coupables d’avoir dégradé la planète [3]. Mais, en 2018, le mouvement des gilets jaunes a démontré que la lutte des classes n’était pas morte ; et la « grande désertion » des personnes qui, dans divers secteurs économiques, envoient aujourd’hui valser leur boulot fait également ressortir son actualité. Ou encore, dans le camp opposé, l’appel de patrons à « assouplir » les conditions d’entrée sur le sol français pour se procurer la main-d’œuvre manquante – la finalité des frontières n’est de toute façon pas tant, on le sait, d’arrêter les migrant-e-s que de sélectionner ceux qui, en réussissant à les franchir, se révèlent aptes à supporter les pires conditions de travail.

La conscience qu’avaient les femmes de subir une oppression particulière a, elle, été battue en brèche par la négation de ce qui les distingue des hommes : leur capacité (potentielle ou effective) de procréer. Cette capacité leur a pourtant valu, depuis des siècles et des siècles, de subir la domination masculine et d’être « punies » (de l’enfermement à la mort) sitôt qu’elles se révoltaient contre leur sort.

« Femme » vient du latin femina (« qui allaite »), terme désignant jusqu’au Xe siècle la femelle d’un animal, puis un être humain de sexe féminin. Fourier, en 1837, a forgé dessus le mot « féminisme » pour qualifier une doctrine proposant d’étendre le rôle des femmes dans la société (Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française). Il y a encore cinquante ans, définir une femme à partir d’un « ressenti » aurait suscité dans la plupart des pays une énorme réaction, après un instant d’effarement (sinon d’hilarité) mêlé de colère. En France, les courants essentialistes et matérialistes du Mouvement de libération des femmes (MLF) se disputaient alors sur la délimitation entre le sexe biologique et le « sexe social » (appelé aussi rôle social avant d’être rebaptisé « genre » sous l’influence du gender états-unien) : quelle était la part d’inné et qu’est-ce qui relevait de l’acquis ? Mais aucune féministe ne niait la réalité du sexe biologique, et toutes admettaient que le sexe social se construisait dessus – comme Simone de Beauvoir l’avait résumé par « On ne naît pas femme, on le devient ». Il s’agissait d’abolir les rôles sociaux en général, et ce combat passait par la libération sexuelle. De leur côté, ni les travestis (des hommes qui portaient des vêtements féminins) ni les transsexuels ne revendiquaient être des femmes.

Mais la vulgarisation d’une « théorie queer » via les campus américains et français fait que l’« identité de genre » a peu à peu remplacé le sexe biologique en Occident – les pays anglo-saxons étant le moteur de ce « progrès ». « Un homme, c’est une femme s’il dit en être une [4] », nous assure-t-on à présent. Dans le monde entier, des féministes s’écharpent sur cette question [5], ainsi que sur la place occupée au sein de leur mouvement par les « trans » [6] – un ensemble qui comprend pour l’essentiel des « transgenres » (plus ou moins les travesti-e-s d’hier), les transsexuel-le-s y étant extrêmement peu nombreux –, car l’enjeu est de taille : si l’on accepte cette conception d’une femme, l’origine même de son oppression passe à la trappe. Ce serait donc juste la faute à pas de chance ? Difficile à croire – néanmoins l’idée que les femmes sont soit « cis » (« en conformité avec leur genre »), soit « trans » tend à s’imposer sur une partie de la planète (voir l’encadré 1) .

Ils et elles n’ont pas voté, et puis après ?

D’autres affirmations contradictoires plus ou moins amusantes nous sont présentées comme équivalentes afin d’annihiler notre esprit critique. « Le steak ou les lardons à base de protéines végétales, c’est de la viande » prêterait carrément à rire si les filières commerciales véganes ne cherchaient pas avant tout, en s’appuyant sur ces références pour carnivores, à augmenter leurs bénéfices (et les militant-e-s végans à nous éduquer pour notre « bien » en s’appuyant sur le « mal » qu’est la chair). En France, une loi votée en 2020 prévoyait d’interdire à partir du 1er octobre l’usage de mots évoquant la barbaque pour de tels produits ; mais, le 27 juillet dernier, le Conseil d’État a validé la requête de l’association Protéines France demandant la suspension de son décret d’application.
Dans un autre registre, « Le non-travail, c’est du travail » risque d’être de plus en plus vrai, étant donné que la retraite ou le chômage ne sont plus incompatibles avec le fait de bosser. Les non-actifs/actives du régime général ont désormais le droit de poursuivre ou de reprendre une activité professionnelle et d’ajouter les revenus de cette activité à leur pension (avec un cumul emploi-retraite partiel ou total, selon les secteurs). Et, concernant les personnes au RSA, Macron a annoncé en mars vouloir leur « demander une part de devoir » qui consisterait à travailler 15 à 20 heures par semaine – alors, si on le laisse faire…

Enfin, on peut de plus en plus dire qu’« Être révolutionnaire, c’est être réformiste… en période électorale », puisque être « de gauche » semble impliquer de voler au secours de la « démocratie » en appelant à voter contre le « fascisme » [7]. On a malheureusement vu des camarades suivre pareille ligne lors des derniers scrutins, alors que cette belle « démocratie » nous promet une exploitation accrue. La pandémie de Covid-19 a permis aux Etats d’accroître leur contrôle sur les populations grâce à de nouvelles technologies de pointe. Elle servira de prétexte au durcissement des conditions de travail : il faudrait les accepter pour rembourser les « largesses » des pouvoirs publics pendant les confinements, de même que des réformes entraînant un recul de conquêtes sociales (retraites, Sécu ?…) ?

Cette pandémie a aussi accentué le gros brouillage politique des dernières décennies – les scénarios complotistes les plus fantaisistes qui ont circulé sur les réseaux sociaux à propos du virus et de sa diffusion ont seulement été la cerise sur le gâteau. Elle a entraîné un repli sur la sphère privée et provoqué des ruptures à tous les niveaux des sociétés : que ce soit au sein des familles, des partis ou des milieux militants, tout le monde s’est engueulé sur l’attitude à avoir par rapport à sa gestion (notamment à propos du passe sanitaire), et ces dissensions ont laissé des traces, de même que le désengagement de la vie sociale.

Au final, la période est très incertaine et rebat les cartes, avec le succès de l’extrême droite aux législatives et, soi-disant pour le contrer, un « hypercentre » représentant les classes dominantes – mais aussi, et surtout, avec ce profond dégoût des institutions qui incite à ne plus aller voter.
L’importance des abstentions à la présidentielle et aux législatives françaises de 2022 a mis en relief un fort rejet de l’ordre établi dans les classes populaires et « moyennes inférieures ». Le relatif succès de Mélenchon au premier tour de cette présidentielle a traduit le désir d’une autre société dans une bonne part du corps électoral ; toutefois, le relatif échec de la NUPES à ces législatives a montré que l’union de la gauche bis (« New PS » ?) n’avait pas convaincu sur son aptitude à le concrétiser.

L’intégration politique – que ce soit par le travail ou par les élections – est en crise, on le constate avec le désaveu de la représentation syndicale et politique. Mais le vote ouvrier en faveur du RN fait craindre le remplacement d’une solidarité de classe par une solidarité de « race », tandis que certaines dérives « postcoloniales » favorisent une essentialisation de la différence. De plus, l’individualisme qui rend compatible la pensée postmoderne en général avec le « libéralisme » facilite l’appropriation par le système marchand de thèmes tels que le féminisme ou la dénonciation des discriminations ( voir l’encadré 2 ) – il a déjà recyclé l’écologie.

L’abstention seule est insuffisante : comme les médias l’occultent dans leurs analyses, les gouvernants continuent de gouverner quelle que soit son importance et même si leur image « démocratique » en est un peu ternie. Pour qu’elle soit un outil politique intéressant, elle doit aller de pair avec la construction d’une force d’opposition révolutionnaire défendant un projet de société alternatif.

Vanina

ENCADRE 1 :
L’apparence d’une femme ne fait pas une femme

En France, la définition postmoderne d’une femme est couramment reprise à gauche, à l’extrême gauche et chez des libertaires ainsi que par une bonne fraction des élu-e-s et des journalistes. Le gouvernement paraît encore dissocier les femmes des « trans », d’après l’intitulé de son ministère « chargé des Inégalités entre les hommes et les femmes, de la Diversité et de l’Egalité des chances » ; mais les auteur-e-s des textes en provenance de ce ministère ont largement puisé dans le lexique du « queer universitaire ». Tandis que la chirurgie et la médecine s’acharnent toujours à modifier l’aspect physique des transsexuel-le-s à coups de scalpel ou de traitements médicamenteux pour conformer leur corps à leur désir, le sexe est banni du dictionnaire novlangue et des mœurs politiquement correctes. Et, dans les milieux féministes, on évite les sujets touchant la sexualité féminine par souci d’« inclusivité » et de « bienveillance » à l’égard des « trans ». Cette autocensure montre en creux que si ceux/celles-ci partagent avec de nombreuses femmes un refus des rôles sociaux imposés par le patriarcat aux deux sexes, les hommes qui « transitionnent » n’ont pas le même vécu qu’elles.
Mais, à la vérité, le genre ne semble présentement plus guère être un synonyme du rôle social attendu des hommes et des femmes – à savoir, pour ces dernières, être assignées aux tâches ménagères et à l’élevage des enfants. Il s’est réduit à une image (souvent caricaturale) de la féminité qui, loin d’être subversive, les réenferme dans les normes de la « beauté » naguère dénoncée.

L’envie qu’ont des garçons de s’habiller en fille ou de se maquiller est vue comme la « preuve » qu’ils sont « nés dans le mauvais corps », mais être une femme est loin de se limiter à se pomponner pour plaire. Les femmes assurent de nos jours dans leur grande majorité, par leur double journée de labeur, à la fois la reproduction sociale et les activités salariées les moins valorisées et rémunérées (le secteur du « soin » étant leur « spécialité »). Refuser que la réalité de leur oppression soit masquée par un escamotage de ses origines physiologiques n’est ni défendre un point de vue essentialiste ni chercher noise en quoi que ce soit aux « trans » : ils/elles ont évidemment leur place aux côtés des femmes dans le combat contre les institutions patriarcales et contre toutes les discriminations – mais pourquoi ce combat devrait-il absolument être étiqueté « féministe » ?

ENCADRE 2 :
La mise en spectacle de la contestation ne fait pas la contestation

Certains événements organisés par des instances de pouvoir ou des mouvements sociaux ne sont pas sans rappeler les rites visant dans 1984 à célébrer le parti et Big Brother, ou encore à exécrer des ennemis.

Les manifestations des féministes ou des homosexuel-le-s sont des moments de fête et de défoulement bienvenus. Cependant, au fil des ans, la Gay Pride s’est transformée en un bizness lucratif qui a fort peu à voir avec les émeutes des homos à Stonewall (en 1969 aux États-Unis) dont elle se voulait un rappel. En France, elle a pris le nom de « marche des fiertés » en 2001 après que la Sofiged, société responsable de son organisation, a déposé la marque « Gay Pride » afin de toucher des royalties dessus.

La Journée internationale des femmes qu’avait lancée en 1911 l’Internationale socialiste des femmes (sur proposition de Clara Zetkin) pour revendiquer plus d’égalité en droits avec les hommes a pour sa part été récupérée par l’ONU en 1977. Depuis 2010, les Nations unies lui ont attribué chaque année un thème (le dernier était « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ») sans, bien sûr, prendre en compte l’appartenance sociale des femmes dans chaque pays.

L’ONG environnementale WWF ignore de même les classes sociales quand elle calcule le « Jour du dépassement » à partir duquel l’humanité a consommé l’ensemble de ce que les écosystèmes parviennent à régénérer en un an – en 2022, ce serait arrivé le 28 juillet. Elle a travaillé à partir des « modes de vie » nationaux, pour conclure que « les plus gourmands en ressources » sont « les Qataris » et que « les Indiens » viennent en dernier… comme si au Qatar ou en Inde tout le monde consommait pareil.

La grève internationale des femmes à laquelle appellent des coordinations féministes tous les 8 mars depuis 2017 apporte quant à elle un éclairage sur la réalité sociale des femmes dans le monde : en Europe, elle relève assez du symbolique, alors qu’en Amérique latine ou centrale elle remporte un certain succès. Au Mexique, elle a ainsi été suivie en 2021 par 45,5 % de la main-d’œuvre nationale, avec pour l’économie une perte équivalant à 1,4 milliard d’euros – et ce rapport de force a conduit le Président AMLO et des directions d’entreprise à payer les heures chômées à la fois dans le public et dans le privé.

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La brochure Sortons des marais réformistes !, de Vanina, vient de paraître (format A5, 36 pages). Publiée par l’OCL, elle est en téléchargement libre sur le site oclibertaire.lautre.net

Notes

[1traduction de « War is peace » dans la première édition française (en 1950)

[2Lire Contre la résilience à Fukushima et ailleurs, de Thierry Ribault (L’Echappée, 2021)

[3Les vieux pourraient porter plainte contre les jeunes pour âgisme…

[4Personne n’ose proclamer : « Un Blanc, c’est un Noir s’il dit en être un », et cette différence de traitement entre la « race » et le « genre » n’est pas explicitée.

[5Rejeter la définition « moderne » d’une femme conduit de nos jours à se faire traiter de « transphobe », harceler sur les réseaux sociaux voire menacer physiquement

[6Dans l’Eglise protestante genevoise (EPG), un mouvement s’emploie aussi à « démasculiniser Dieu » : « Dieu, c’est une transfemme » serait pour bientôt ?

[7Voir la brochure Sortons des marais réformistes ! (juin 2022) sur ce site

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