NOUVELLE-CALÉDONIE
lundi 15 juillet 2024, par
Malgré les accords de Matignon et de Nouméa, la Nouvelle-Calédonie continue d’évoquer fortement une colonie, par ses énormes écarts de richesses entre « Européens » et Kanak, sa dépendance financière envers l’État français, le faible pouvoir et l’inefficacité de ses institutions… ou encore l’impunité dont jouissent les milices loyalistes. Il s’agit donc de réformer en profondeur la société calédonienne, et non de revenir au statu quo ante.
Dans les discours qui ont circulé sur la place publique française, depuis que l’archipel s’est embrasé à la mi-mai, on trouve souvent une incompréhension des actes commis par les émeutiers. Ou une tentative de dissocier les militants indépendantistes qui bloquent les routes des incendiaires de bâtiments publics et autres pilleurs de magasins. Ou encore l’idée que des barbares auraient soudain fait plonger dans le chaos une harmonieuse société multiculturelle calédonienne. En vérité, la situation sociale était de plus en plus explosive sur le territoire, et en voulant enterrer la revendication d’une indépendance par le « dégel » de son corps électoral spécial le gouvernement a mis le feu aux poudres.
Jusqu’en 2010, l’archipel se démarquait d’une métropole toujours au bord de la récession par son taux de croissance, compris depuis deux décennies entre 3 et 4% . Ses bons chiffres étaient dus à l’industrie du nickel (qui constitue la principale source de revenus pour le territoire et emploie 20 à 25% de ses habitant-e-s), à la loi sur la défiscalisation des investissements outre-mer, à la faiblesse de son imposition sur le revenu et à la manne apportée par l’État français : subventions aux provinces, financement des institutions locales ou de sociétés d’économie mixte, salaires indexés à 1,7 des fonctionnaires venant de l’Hexagone… De nombreuses infrastructures sont ainsi apparues (routes, réseaux électriques, aéroport, hôpital, etc.) ; mais l’aide étatique s’est tarie, avec comme résultat un énorme endettement du territoire et la quasi-faillite de ses régimes sociaux. De plus, la surproduction mondiale de nickel, la chute de ses cours , le coût exorbitant de l’énergie, les défauts d’investissement et la concurrence des mines indonésiennes ont plongé dans de grandes difficultés ses trois usines métallurgiques.
Sur ce territoire où la vie est déjà très chère, l’augmentation de l’énergie a bien sûr aggravé aussi le quotidien des classes populaires, dans lesquelles on peut ranger la plupart des Kanak (comme des Wallisiens et des Futuniens qui travaillent dans le bâtiment, les mines ou les travaux publics) ; à l’opposé, on trouve les « Européens », ces caldoches et « métros » (nouveaux arrivants) qui travaillent surtout dans l’import-export, l’administration ou le nickel.
La question des transferts financiers assurés par l’État vers les institutions calédoniennes est devenue d’une brûlante actualité après les référendums : s’ils venaient à disparaître, il faudrait – sauf à réduire le niveau de vie sur l’archipel – taxer les très hauts revenus bien davantage qu’ils ne le sont présentement. Mais, quoique dirigé par les indépendantistes, le gouvernement n’y est guère disposé. Quand Louis Mapou (un leader du Palika) en est devenu le chef en 2021, il a certes promis des « assises sur les inégalités » pour parler école, emploi, jeunesse, lutte contre les violences intrafamiliales et… fiscalité, en annonçant une « réforme de fond », mais il a ajouté : « Nous veillerons cependant à ce que la modification des prélèvements obligatoires impacte raisonnablement la pression fiscale, qui est de l’ordre de 35 % du PIB chez nous, contre 45 % en France. »
La modération de ce Président indépendantiste ne suffit évidemment pas aux anti-indépendantistes , aussi leur opposition à sa politique est allée crescendo ces derniers mois. Le 21 mars, leurs élu-e-s ont quitté le Congrès en soutien aux patrons routiers qui bloquaient son accès et celui de deux dépôts de carburant , parce que le gouvernement proposait, pour combler le déficit du système électrique calédonien, de dégager des recettes supplémentaires par la taxation des carburants. Il s’agissait d’ajouter à la part fixe de la taxe sur la transition énergétique (TTE) une part additionnelle variant selon le coût du carburant. Le blocage des camionneurs s’est poursuivi jusqu’au 26 mars, où le gouvernement a retiré son projet. Le 28, jour où le « pacte nickel » concocté par le gouvernement devait être signé à Paris (voir l’encadré), les anti-indépendantistes, hostiles à ce projet, ont appelé à une marche sur le Congrès calédonien. D’autres manifestations ont suivi, organisées par un camp ou l’autre, avec pour thème le « dégel » du corps électoral que recherchait le gouvernement. La plus grosse journée a été le 13 avril, où 30 000 indépendantistes et 20 000 loyalistes ont défilé à Nouméa, selon les chiffres du Monde. Puis il y a eu les émeutes…
Selon « L’Enquête socio-économique des ménages de Nouvelle-Calédonie » réalisée en 1981 par l’Insee, 70 % des Kanak vivaient alors dans les réserves (où leurs logements valaient cinq fois moins que la moyenne nationale et étaient à 60 % sans eau ni électricité). A présent, ces réserves se paupérisent en même temps qu’elles sont délaissées : non seulement l’économie agricole ne constitue plus l’activité principale des Kanak – la plupart d’entre eux travaillent ou cherchent un emploi dans l’industrie du nickel, l’administration ou les services –, mais nombre de jeunes partent vers la ville, pour faire des études ou trouver un travail, ou par désir d’échapper aux contraintes collectives de la vie en tribu, voire à l’autorité des « anciens ». Actuellement, la population calédonienne n’augmente que dans la province Sud, et plus de deux Calédoniens sur trois vivent dans l’une des quatre communes du Grand Nouméa … dont la moitié des habitant·e·s est kanak.
Cette réalité rend partiellement fausse la comparaison entre les récentes émeutes et les « événements » des années 1980, car les « événements » se sont déroulés en dehors de la capitale, surnommée « Nouméa la Blanche », alors que les émeutes ont essentiellement eu lieu dans le Grand Nouméa. Hormis quelques zones de « mixité sociale », cette agglomération est coupée en deux, avec dans le nord les quartiers les plus populaires – et kanak – et, dans le sud, les plus huppés – habités par des caldoches et des « métros ». Ainsi, à la mi-mai, tandis que divers établissements brûlaient d’un côté, une vie paisible se poursuivait de l’autre dans les bars, plages et centres commerciaux .
Dans un bilan de l’accord de Nouméa réalisé par des sociétés privées en 2011, et actualisé en 2018, on pouvait déjà lire que si l’identité kanake a été « valorisée par des actions de préservation du patrimoine culturel, de sauvegarde et d’enseignement des langues, et par la poursuite de la réforme foncière (…), la transmission de l’héritage kanak se fragilise sous l’effet conjugué de la polarisation urbaine, de l’individualisation de la société et du renouvellement des générations ». On y lisait aussi que le niveau d’éducation s’était amélioré dans les provinces Nord et des Iles – mais la plupart des Kanak sont toujours au bas de l’échelle sociale. Les fonctionnaires de l’éducation, de la santé ou de l’administration qui vivent plutôt à l’aise en bénéficiant comme leurs collègues « métros » d’un salaire indexé ne sont qu’une minorité.
Au recensement de 2019, les Kanak représentaient 41,5% de la population dans l’archipel – et 57% des non-diplômés, 75% des ouvriers, 70% des chômeurs, 90% des détenus et 6 % des diplômés de l’enseignement supérieur. Et, dans cet archipel, les 10 % les plus riches gagnent environ huit fois ce que gagnent les 10% les plus modestes (le ratio est de 4,4 en métropole) ; près d’un cinquième de sa population vit sous le seuil de pauvreté, et ce sont pour l’essentiel des jeunes sans qualification… à 71% kanak.
Ces jeunes qui squattent souvent dans les bidonvilles du Grand Nouméa ont été élevés avec le rêve d’une Kanaky indépendante, mais voient cette perspective s’éloigner. Alors, rien d’étonnant si leur contestation de l’ordre établi s’accompagne d’une critique des leaders indépendantistes (y compris de leur train de vie ou de leur indifférence envers le « petit peuple ») et d’un désir de les mettre au pied du mur. De même, rien d’étonnant si ces jeunes se sont attaqués en priorité aux infrastructures de leurs quartiers (écoles, commerces, bâtiments administratifs et hospitaliers…) . Pillages et destructions ont traduit leur conviction qu’il n’y a pas d’ascension sociale à attendre des diplômes ; et puis il était plus facile d’agir là, en terrain connu – alors que les quartiers résidentiels sont protégés par des milices d’extrême droite en armes.
Le 21 mai, le fils d’Alphonse Dianou (un des indépendantistes morts à Ouvéa en 1988) déclarait à Mediapart : « Il y a une fracture, sinon on n’en serait pas arrivé là, les jeunes auraient levé le pied après le premier communiqué des vieux appelant au calme. (…) On dit que la jeunesse est désintéressée par la politique, mais c’est faux : elle est consciente des enjeux. Le problème, c’est que nos politiques parlent d’accord global alors que pour nos générations, le seul accord global, c’est la pleine souveraineté (…) maintenant. »
La fraction la plus radicale des indépendantistes a compris le message. Ainsi l’Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités (USTKE) déclarait le 27 mai dans un communiqué : « Il est hors de question que la question de l’accession à l’indépendance soit à nouveau sacrifiée sur l’autel d’un énième statu quo et d’intérêts politiciens à courte vue. (…) Cela fait trente-six ans que nous sommes empêtrés dans cette “décolonisation sans indépendance” si chère à Rocard, et il est hors de question de cautionner à nouveau un remake de ces accords rétrogrades qui n’ont fait que perpétuer le système colonial et dont on mesure les funestes résultats aujourd’hui à travers la révolte de la jeunesse kanak. »
La classe politique de la Nouvelle-Calédonie vante facilement une coutume consistant à « parler ensemble » pour pouvoir cohabiter et faire fonctionner les institutions ; mais en fait celles-ci connaissent de multiples dysfonctionnements qui conduisent à leur fréquente paralysie. Comme aucune formation calédonienne n’a les moyens de mener seule sa politique au Congrès, des jeux politiciens incessants rendent les institutions assez instables. De 2011 à 2014 par exemple, ce sont les loyalistes qui les ont bloquées . En 2014-2015 et en 2017, l’exécutif calédonien a fonctionné sans Président en l’absence d’un consensus, et donc géré seulement les affaires courantes. Ce scénario s’est reproduit, mais cette fois à cause des indépendantistes : ils sont parvenus en 2019 à être majoritaires au Congrès en concluant une alliance avec l’Éveil océanien . Roch Wamitan, de l’UC, dirige depuis ce Congrès, qui a désigné le 17 février 2021 les membres du 17e gouvernement – mais Louis Mapou n’en a pris la direction que le 8 juillet parce que l’UC et le Palika se disputaient le poste. Cette guéguerre a déplu jusque dans les rangs indépendantistes : à la convention tenue par le FLNKS à Kouaoua le 1er mai, des jeunes et des coutumiers kanak de la région ont brièvement verrouillé le portail du centre administratif où elle se déroulait notamment pour obliger ses responsables à s’entendre sur un nom.
Comme espéré par l’État français, les accords de Matignon et de Nouméa ont créé dans les deux camps, indépendantiste et anti-indépendantiste, des clivages très forts entre leurs partisans et leurs adversaires ; ils ont provoqué de fréquentes scissions dans les deux, et incité des formations ou des personnalités à conclure des alliances ponctuelles et souvent improbables pour accéder au pouvoir local.
Aujourd’hui, le FLNKS conserve l’essentiel de l’électorat kanak, mais sa composition a fluctué selon les époques et ses composantes sont loin de fonctionner d’un commun accord. Les deux principales ont de plus muté : l’UC était à l’origine « socialisante » tandis que le Palika s’affichait à l’extrême gauche ; le Palika est à présent bien plus modéré que l’UC, et encore moins désireux qu’elle de rompre avec l’Etat français. Quand, en novembre 2023, la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) a été lancée pour lutter contre la réforme du corps électoral, le Palika n’y a pas participé – l’initiative venait entre autres de l’UC et de l’USTKE. Au 42e congrès du FLNKS (23-24 mars 2024), une volonté d’unité a néanmoins été affichée étant donné l’importance des enjeux (définir une stratégie commune quant au « dégel » du corps électoral voulu par l’État) ; toutes ses composantes étaient là, ainsi que l’USTKE et le Parti travailliste.
Lors des émeutes, les habituelles dissensions au sein du FLNKS et le désir de négocier avec l’Etat français sont cependant très vite réapparus. Dès le 15 mai, les appels « au discernement et à l’apaisement » se sont multipliés :
« La frustration, la colère ne doivent pas nous engager dans une dynamique de rupture, a dit Louis Mapou sur NC La 1re . (…) On ne peut pas se mettre tout d’un coup à détruire ce qu’on a construit difficilement depuis 1988 dans des conditions de paix qu’il a fallu aller chercher. » Daniel Goa a estimé dans un communiqué : « Les pillages sont notre déshonneur (…), le moment est venu de montrer la maturité de notre peuple. » Le FLNKS, dans son communiqué, « regrette et tient à dénoncer » les exactions commises et demande la « levée des barrages »…
La CCAT a heureusement souligné dans le sien le contenu social des émeutes : « Les “exactions” commises sur les commerces, les sociétés, les bâtiments et les équipements publics n’étaient pas nécessaires mais ils sont l’expression des invisibles de la société qui subissent les inégalités de plein fouet et qui sont marginalisés au quotidien (…). »
La réponse du pouvoir ne s’est pas fait attendre : dès le 17 mai, le parquet de Nouméa a annoncé l’ouverture d’une enquête pour trouver les « commanditaires » des émeutes, et visé les responsables de la CCAT en raison « de leurs déclarations publiques et de leurs mots d’ordre ». Il a pointé de nombreux délits : association de malfaiteurs, vols, dégradations par incendie en bande organisée, groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations, ou encore complicité de meurtre. 29 personnes ont été assignées à résidence, et parmi elles 25 membres de la CCAT, et les 33 perquisitions administratives menées ont concerné quasi exclusivement ses militant-e-s
Au tribunal de Nouméa, une audience de comparution immédiate a lieu chaque jour et les condamnations sont aussi expéditives que sévères . Le 29 mai, deux jeunes Kanak ont ainsi pris six mois de prison, avec mandat de dépôt, pour avoir jeté respectivement une bouteille et un caillou en direction des blindés de la gendarmerie.
Cette répression a incité l’UC à durcir un peu ses positions : elle a refusé de rencontrer la « mission de médiation et de travail » chargée par Macron de « dénouer la crise sur l’archipel », et Daniel Goa a proposé, le 8 juin, de déclarer la souveraineté « immédiate, pleine et entière et non négociable » du territoire le 24 septembre 2024 en précisant : « La souveraineté sera alors partagée si la France l’accepte. Elle sera pleine et entière au terme de cette période de transition, le 24 septembre 2029, à la date anniversaire des 176 ans de colonisation. »
Louis Mapou a appelé le même jour « à lever les barrages, les blocages, et à cesser toutes les exactions », tout en disant que la « mobilisation [des émeutiers ?] a[vait] contribué à la prise de conscience de l’acuité des problèmes de société et de la nécessaire attention qu’ils exigent ». Puis il a demandé à l’État de fournir à l’archipel, compte tenu de sa situation financière, une aide bien plus importante que les mesures annoncées, car ces dernières ne peuvent couvrir que « la moitié des besoins »…
Le scrutin européen du 9 juin a été marqué par une abstention de 86,87%. Des heurts sérieux avec les forces de l’ordre ont eu lieu ce jour-là dans les quartiers nord du Grand Nouméa, et la quatre-voies Savexpress a été bloquée.
Le 12 juin, Emmanuel Macron a annoncé la suspension du projet de révision constitutionnelle modifiant le corps électoral de Nouvelle-Calédonie.
Le 15, le 43e congrès du FLNKS à Netchaot devait poursuivre les discussions sur l’« avenir institutionnel du pays » et se prononcer sur le choix de ses candidat-e-s pour les législatives nationales. Mais ce congrès a été brusquement reporté… parce que l’accès au site d’une grande délégation de la CCAT était jugée « ingérable pour la sécurité de tous » par les coutumiers de Netchaot. L’UC a donné le lendemain les noms de ses candidats aux législatives et le Palika n’en présente pas – il n’y a donc pas de candidature unique FLNKS.
Enfin, 11 responsables de la CCAT (dont la cheffe de cabinet de Roch Wamytan) ont été mis en garde à vue le 19, avec perquisition de ses locaux – ce qui a entraîné de nouveaux barrages, véhicules de police abîmés et gendarmes blessés, et un appel à manifester ce jour à Nouméa…
Solidarité avec les Kanak en lutte contre l’ordre établi !
Vanina, le 22 juin 2024
Le « pacte nickel » bien intrusif du gouvernement
En novembre 2023, le ministre de l’Économie Bruno Lemaire a présenté un plan visant à « redresser » l’industrie calédonienne du nickel. Le gouvernement subventionnerait les prix de l’énergie à hauteur de 200 millions d’euros ; en contrepartie, les trois usines de l’archipel seraient exploitées par des industriels pour être « rentables » et fourniraient en priorité le marché européen des batteries électriques. Le document, en négociations depuis quatre mois, devait être ratifié le 25 mars, à Paris, par les diverses parties prenantes : l’État français, le Président calédonien Louis Mapou, les présidents des provinces, les industriels. Mais Louis Mapou a demandé le report de sa signature, car il voulait recevoir l’habilitation du Congrès calédonien avant de valider l’accord… Or les anti-indépendantistes ont déserté ce Congrès…
Le projet gouvernemental constitue une ingérence dans les affaires minières et fiscales qui passe mal dans l’archipel : l’accord de Nouméa a confié la gestion du nickel à ses institutions pour favoriser son développement ; la redonner à l’Etat français « recoloniserait » l’archipel [1]. Son gouvernement devrait réformer le Code minier par une loi de pays permettant à « tout exportateur de minerai brut » de vendre à « tout client », quels que soient l’origine du minerai et le pays de destination. De plus, Lemaire lui demande explicitement d’autoriser davantage d’exportations des minerais bruts, alors que la transformation du nickel apporte une valeur ajoutée si elle est réalisée sur place. Enfin, il propose de venir en aide aux usines en subventionnant les prix de l’énergie à hauteur de 200 millions d’euros et de développer la capacité de production électrique sur le territoire. Mais il veut qu’en contrepartie ces usines soient exploitées « par des industriels » pour être « rentables », et que la Nouvelle-Calédonie participe à leur subventionnement à hauteur de 66,7 millions d’euros. Pour ce faire, il faudrait que le gouvernement local trouve des recettes supplémentaires avec la TGC, la taxe générale à la consommation – donc que la population mette la main à la poche. Pas gagné…
[1] Reporterre, « Nouvelle-Calédonie : un accord “colonialiste” sur le nickel attise les tensions », 17 mai 2024